La rétro culture 2017 de A à Z

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La Touraine a une nouvelle fois été terre de cultures cette année et l’offre dans ce domaine a encore été aussi nombreuse que multiple, à tel point que notre rédaction n’a évidemment pas pu être partout à la fois, zappant parfois des manifestations très alléchantes. En attendant de nous rattraper en 2018, voici un best of  de l’année 2017. Nous avons volontairement laissé les groupes et artistes musicaux à part, puisqu’ils feront très bientôt l’objet d’un coup de projecteur dédié.

A comme Aucard

En 2017, Aucard de Tours a retrouvé la Gloriette pour le plus bonheur de tous. Une prog fortement bien calibrée et une édition 2017 comme un pied de nez à la précédente, le tout mené avec humour, bonne humeur et une ambiance particulière comme seule l’équipe de Béton sait la créer. Bref Aucard en 2017 on adore et on a déjà hâte de se retrouver à la Gloriette pour l’édition 2018.

B comme Bateau Ivre

Et voilà, c’est fait, le collectif Ohé du Bateau est officiellement propriétaire du Bateau Ivre depuis début décembre. Un moment symbolique qui clôt le premier chapitre de cette déjà riche histoire, celui de l’acquisition de la salle. Restent les suivants à écrire et quelque chose nous dit qu’ils devraient être tout aussi beaux.

C comme CCC OD

Inauguré en mars, le CCC OD a logiquement marqué l’année culturelle tourangelle. Après, une inauguration en grandes pompes, avec la présence du Président de la République, le bâtiment dédié à l’art contemporain a commencé son installation dans le paysage culturel tourangeau avec ses expositions monumentales dans la NEF et celles plus conceptuelles dans la galerie noire. Olivier Debré qui a donné son nom au Centre a eu lui l’honneur de la galerie blanche pour l’ouverture. Le CCC OD va atteindre ses objectifs la première année, avec plus de 100 000 visiteurs. Reste maintenant, passée la curiosité des premiers temps à fidéliser ce public sur la longueur.

D comme Dreamhack

La culture du gaming est en plein développement et Tours n’échappe pas à la vague. Il faut dire qu’en accueillant la Dreamhack France, le rendez-vous des amateurs et spécialistes, Tours se fait une place de choix dans cet univers et cela fonctionne, l’événement attirant un public de plus en plus nombreux.

E comme Exploration

Exploration comme celle proposée par Pascal Avenet et Sébastien Drouet dans leur livre « La Touraine Méconnue » sortie aux éditions Sutton. Une plongée dans une Touraine faite d’anecdotes, de lieux insolites, de petites histoires… Un beau livre qui évite l’écueil du déjà vu. A conseiller fortement pour les amoureux de la Touraine.

F comme festivals

Entre petits et grands festivals, la Touraine regorge de ces événements musicaux, une fois les beaux jours arrivés. Dans ce flot, certains luttent (On pense aux Courants) et disparaissent parfois (à l’instar de Cosmopolite cette année), d’autres affirment leur position en jouant sur leurs spécificités (Les Kampagnarts en sont un bon exemple). Et chez les gros du secteur, la concurrence fait parfois rage. Ainsi cette année Terres du Son s’est retrouvé face à l’American Festival sur un même week-end. Deux événements à priori pas en concurrence directement, chacun ayant un public particulier, avec 40 000 spectateurs d’un côté et 70 000 de l’autre, mais qui se font face médiatiquement et artistiquement dans un univers de plus en plus concurrentiel… A suivre.

G comme l’Hôtel Gouin

2017 c’est aussi le retour au premier rang de l’Hôtel Gouin. Propriété du Conseil Départemental, l’ancien hôtel particulier revit. En 2017 plusieurs expos ont attiré beaucoup de monde à commencer par celle du sculpteur Michel Audiard mais aussi et surtout celle plus inattendue du photographe Philippe Lucchese dont l’expo consacrée à l’art revisité à travers les femmes fut un des événements phares de cette année.

H comme Leurre H de la Compagnie l’Escale

H comme Leurre H, le très beau spectacle de rue de la Compagnie L’Escale. Vu au festival Les Années Joué, ce spectacle associe performances circassiennes et réflexion sur notre libre arbitre face à une société imposant ses codes et son sens du spectacle coûte que coûte. A voir dès que vous le pouvez. Une des belles claques de l’année.

I comme l’Intime Festival au Nouvel Atrium de Saint-Avertin

Chaque année, l’Intime Festival revient au cœur de l’hiver au Nouvel Atrium de Saint-Avertin et propose un moment de douceur appréciable. Un peu comme une soirée d’hiver au coin de la cheminée, avec en fond une musique d’ambiance chaleureuse. Un de ces moments de douceur que l’on aime revivre avec toujours le même plaisir.

J comme Jeu de Paume

Les expos du Jeu de Paume ont failli disparaître du paysage tourangeau à la faveur d’une donation d’oeuvres d’art de l’industriel Léon Cligman. Proposée un temps au Musée des Beaux-Arts cette dernière a finalement failli prendre le chemin du Château de Tours. Mais la gourmandise du donateur a donné fin à ce feuilleton et le Jeu de Paume a pu rester. Ouf !

K comme Kawaii

La culture japonaise est tendance notamment chez les jeunes, il n’y a qu’à voir le succès du Japan Tours Festival au Vinci. Un événement impressionnant avec son lot de cosplays et d’objets mignons en tous genres.

L comme Livres

Les événements littéraires auront connu une année 2017 noire. La Forêt des Livres a perdu son créateur Gonzague Saint-Bris peu de temps avant la tenue de son édition 2017. Orpheline, la Forêt des Livres pourrait s’arrêter là et suivre le chemin du Chapiteau du Livre, l’autre événement consacré à la littérature qui se tenait à Saint-Cyr-sur-Loire et qui sur fond de désaccords avec la ville ne verra plus le jour.

M comme Maligne

« Maligne » comme le spectacle de Noémie Caillault dans lequel elle raconte avec brio et humour son propre cancer qu’elle a affronté.Drôle et efficace.

N comme la Boîte Noire

La galerie tenue par Agathe Place est une place forte de l’art à Tours. Nichée dans la rue du Grand Marché, La Boîte Noire se renouvelle sans cesse entre expositions originales et celles revenant chaque année comme des rendez-vous immanquables à l’instar des « Petits Formats Erotiques » actuellement visible. Un conseil courez-y.

O comme Théâtre Olympia

Le Théâtre Olympia aura encore proposé des spectacles de grande qualité cette année. Si on devait n’en retenir que deux ce serait Stadium de Mohamed El Khatib (qui sera bientôt joué à l’Espace Malraux) et Le Marchand de Venise, la dernière création de Jacques Vincey. La Culture avec un grand C.

P comme Peintre

Le peintre Georges Baylouni, rencontré au détour d’une résidence à l’Hôtel Gouin. Syrien, Georges Baylouni tisse des liens entre les civilisations avec ses œuvres, ici en Touraine.

Q comme Quartier libre

Quartier Libre, c’est le nouvel événement qui s’est invité au début de l’automne sur l’Ile Aucard. Un festival mixant les univers, organisé par différentes structures locales dont Radio Campus. Une bouffée d’oxygène non conventionnée comme il devrait y en avoir plus souvent.

R comme Rue

Entre les événements comme les Années Joué, Jour de Cher ou Jour de Fête, les compagnies présentes comme les Off ou celles du 37e Parallèle, les Arts de Rue ont en effet trouvé en Touraine un territoire d’expression privilégié, avec à la clé un succès populaire à chaque fois.

S comme Shadok

La ville d’Azay-le-Rideau est entrée dans une phase de développement culturel cette année : Mise en place d’une saison culturelle, venue de l’exposition consacrée aux Shadoks… la commune des bords de l’Indre a posé les bases d’une politique culturelle appelée à se développer dans les années à venir.

T comme Trente

30 comme le nombre d’années de plusieurs lieux ou structures qui ont fêté cet anniversaire cette année : 30 ans des 3o, 30 ans de jazz au Petit Faucheux, 30 ans de la Compagnie Off… un signe de l’effervescence culturelle qui s’est produite dans les années 80 et qui perdure toujours.

U comme les danses Urbaines

Les Danses Urbaines ont aussi leur festival. Dirigé par Abderzak Houmi de la Compagnie X-Press, cet événement célébrant la culture hiphop a fêté ses 20 bougies cette année. Un signe de son dynamisme.

V comme le Volapük

En difficultés financières, le Volapük a connu une année compliquée qui s’est heureusement mieux terminée. Un sauvetage temporaire qui rappelle la fragilité de ce genre de lieux pourtant indispensables à l’équilibre et à la création culturels.

W comme le WET

La jeune garde du Théâtre Olympia, regroupée au sein du JTRC (Jeune Théâtre Région Centre), a aussi son événement qu’elle organise toute seule. Son nom : le WET, dédié à la jeune création. L’occasion de découvrir les talents de demain, qui le sont souvent déjà aujourd’hui d’ailleurs, et de se laisser surprendre par l’audace des spectacles proposés.

X comme l’Expérience

L’Expérience c’est le spectacle interactif proposé par la Compagnie des 3 Soeurs à La Parenthèse de Ballan-Miré. Un spectacle original qui transforme réellement (et c’est pas si souvent, donc ça mérite d’être souligné) le public en acteur de l’histoire grâce à un parcours interactif concocté spécialement pour le lieu de représentation. Une des créations les plus originales de l’année.

Y comme Yzeure n’Rock

Aux confins méridionaux de la Touraine, se tient un petit festival qui s’est fait une place de choix en plein cœur de l’été. Yzeure n’Rock a réussi son pari : celui de s’implanter en milieu rural et proposer une programmation ambitieuse. Bravo.

Z comme Zofia Ridet

Nous le disions le Jeu de Paume est resté et c’est tant mieux. Si certains trouveront à la longue les expositions photos présentées comme répétitives, certaines nous montrent cependant des univers particuliers et singuliers. C’est le cas de celle consacrée à Zofia Ridet dont l’objet était de prendre la population polonaise chez soi, avec toujours le même cadre et le même procédé. Des photos banales au premier abord mais qui regorgent au final de détails en disant beaucoup plus que ce qu’on pourrait penser sur la vie des personnes photographiées.

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