« La Ville à l’Etat Gazeux » : 15 jours pour expérimenter la ville

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Après trois éditions dans l’agglomération tourangelle et une quatrième du côté de Poitiers entre 2007 et 2011, « La Ville à l’Etat Gazeux », rendez-vous associant propos scientifiques et expériences artistiques urbaines, organisé par le pOlau revient en cet automne.

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Ecologie, risque inondation, économie circulaire, crises sociales, les villes sont confrontées aujourd’hui à de nouveaux enjeux. Pour mettre en perspective ces nouvelles données, le pOlau relance donc « La Ville à l’Etat Gazeux », un laboratoire qui interprète ces dynamiques émergentes pour en proposer « de nouvelles clés de lecture adaptées aux enjeux contemporains ». Avec cet événement qui se tient jusqu’au 16 octobre, le pOlau poursuit ainsi son travail d’études urbaines. Un travail jamais linéaire, mais toujours aux multiples entrées. A la fois urbanistes, artistes ou acteurs culturels, les membres du pOlau enrichissent quotidiennement leur réflexion sur la ville en y mélangeant tous ces thèmes.

Une multiplicité des angles qui en fait parfois un objet difficilement identifié et identifiable pour le public. Un objet un peu nébuleux et gazeux justement. Pourtant, l’équipe dirigée par Maud Le Flo’ch ne cesse depuis sa création en 2007 de s’interroger sur la ville, sur les façons de la vivre, de l’imaginer autrement dans le futur et ce toujours à base d’expérimentations qui bousculent et font avancer les certitudes.

« La ville à l’Etat Gazeux #4 » en est un nouvel exemple. « Ce sont deux semaines d’interventions artistiques et urbaines pour expérimenter la ville, ressentir son environnement et comprendre ses enjeux actuels » nous explique-t-on. Deux semaines qui ont eu pour point de départ vendredi dernier, le vernissage de l’exposition sur l’architecture et et le réemploi, « Matière Grise » (créée par le Pavillon de l’Arsenal) de Nicola Delon et Julien Chopin, exposition visible au Point H^ut jusqu’au 16 octobre. Présent pour l’occasion Julien Chopin expliquait «  la question du réemploi est décisive dans une période où l’architecture doit se réinventer et inventer de nouveaux usages face aux contraintes environnementales ou économiques ». Une soirée où le public était donc invité à découvrir cette exposition à l’intitulé suivant : «  consommer plus de matière grise pour consommer moins de matières premières ». Le public était invité également à rencontrer sept architectes (Bertrand Penneron, Jean-Charles Liddell, Alice et Nicolas Stadler, Guillaume Tripoteau,…) dans le cadre d’un « archi-dating » au cours duquel échanges sur les pratiques du réemploi au quotidien et conseils pour concevoir, transformer et construire étaient au rendez-vous. Une question du réemploi qui sera également au centre des ateliers et parcours dans la Zone Industrielle du Grand Mortier samedi prochain.

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Point lexique : Réemploi ou recyclage

Souvent confondus, le réemploi et le recyclage n’impliquent pas le même processus. Selon une définition communément admise : « là où le recyclage ne reprend que la matière de l’objet recyclé, le réemploi est l’opération par laquelle un produit est donné ou vendu par son propriétaire initial à un tiers qui, a priori lui donnera une seconde vie. Le produit garde son statut de produit et ne devient à aucun moment un déchet. Il s’agit d’une composante de la prévention des déchets ».

Cette quatrième édition de « La Ville à l’Etat Gazeux » est également l’occasion pour le pOlau de confronter son travail quotidien avec le public. Nicolas Simarik présentera ainsi la synthèse de sa résidence au pOlau ayant pour titre « Sanitas Objets ». Mercredi 05 octobre sera l’occasion d’une rencontre au Centre de vie du Sanitas avec la présentation de l’ouvrage « Recette » retraçant ce travail réalisé avec les habitants du quartier, tandis qu’il clôturera ses 7 années de résidence, samedi 08 octobre avec une carte blanche.

Parmi les autres temps forts le collectif « La Folie Kilomètre » qui avait proposé en 2011 l’événement « Jour inondable », proposera samedi 15 octobre et dimanche 16 octobre de nouvelles balades sur l’exploration du risque inondation en ville.

Notons encore des performances mettant en avant le rapport du corps à la ville par Léna Massiani, chorégraphe et chercheure associée au Cresson à Grenoble ou encore « Mouvement », des ateliers et performances autour de la jongle urbaine au quartier Velpeau. Des performances là encore réalisées dans le cadre de résidences au pOlau.

Un degré en plus :

> Informations et programme détaillé sur le site du pOlau

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