Fils caché de Rémi Bricka, Boogers n’a même pas peur de se balader avec une pédale sur l’épaule et des hauts-parleurs près des fesses, arpentant le bassin de la Villette en toute impunité et dans la relative indifférence des passants (mais pas du service de sécurité du parc apparemment).
Il rend aux Pixies ce que les Pixies lui ont donné un jour : la grâce bordélique, le bruit savamment (homme)-orchestré, l’envie d’occuper l’espace sonore coûte que coûte (et en toute circonstance), l’amour sans fin de la distorsion et du chant-crié, le bricolage inspiré à partir de trois accords.
Un moyen radical de faire rimer balade et ballade tout en faisant un doigt à la tranquillité publique, « le temps d’une chanson ». Merci Boogers.