Marre des live-reports qui vous mettent la rage parce que vous avez raté tel concert, de ces envolées dithyrambiques sur tel groupe que vous détestez, de ces interviews d’artistes qui répètent à la chaine les mêmes phrases et éléments de langage à faire pâlir n’importe quel politicien ? Alors détendez-vous, posez-vous un instant et profitez de notre traditionnel « compte-rendu nawak » sponsorisé par le manque de sommeil, avec des images vraies dedans et des interprétations qui le sont plus ou moins…
La potion magique de beaucoup de festivaliers se cache à l’arrière des scènes… Pas de panique, on a été vérifier, il en reste pour dimanche.
Quand on vous le dit qu’à Terres du Son c’est la fête du slip !
Bon forcément, lâcher 1400 bénévoles sur un domaine aussi grand que Candé, il fallait bien que ça arrive. Si les organisateurs assurent que c’est la première fois, une légende prétend néanmoins qu’un bénévole aurait disparu sous la boue de 2012 et aurait été retrouvé trois ans après dans les sous-bois entre le village et la prairie. C’était pas faute de leur avoir mis des bracelets avec contrôle à chaque check-point pourtant…
Point fashion festivalier 3 : L’accessoire 2017 est le foulard (ou vêtement si jamais vous n’avez pas de foulard) sur la tête assorti de lunettes de soleil. Top tendance, si bien que même les journalistes les plus hermétiques à la mode ont succombé. Attention, les effets de mode se succédant à vitesse grand V, la tendance de ce dimanche pourrait virer aux ponchos…
Et pendant que certains se dorent la pilule sur la prairie, en coulisses c’est abrité dans un cabanon que des bénévoles alimentent les réseaux sociaux à partir de multiples écrans en simultané. Le bronzage bleuté des écrans, une tendance grandissante année après année.
La traditionnelle photo de famille du triumvirat qui pilote Terres du Son a comme un air de révolte cette année, avec Monsieur Le Directeur qui fait dans la rébellion vestimentaire lors du pot du conseil régional samedi soir. Habité par la sombritude, Hugues Barbotin boude les couleurs locales pour revêtir un T-shirt noir vantant les mérites de l’Ile Maurice, destination sexy s’il en est, mais qui rappelons-le, n’a ni la Loire, ni le Sainte-Maure, ni l’AOC Chinon. Du coup, le président François Bonneau a failli ne pas le reconnaître. Très peinés par cette trahison, ses deux acolytes ne lui en tiennent néanmoins visiblement pas rigueur…
Autre tendance 2017, le tatouage home-made claque dans le dos, idéal pour faire fureur sur les plages les prochaines semaines.
Et bien terminons simplement ce « nawak » du jour en souhaitant un bien bon anniversaire à cette festivalière !
Crédits photos : Christelle Bernard / Laurent Geneix / Mathieu Giua