Le TVB dos au mur

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Comme un symbole de cette finale aller, sur un service raté du TVB, les joueurs de Montpellier explosent de joie à Grenon, ils viennent de remporter cette première manche 3-2, à Grenon, là où le TVB n’avait baissé pavillon qu’une seule fois cette saison, en finale de la coupe d’Europe. Les Tourangeaux eux, se regroupent immédiatement en rond, au centre du terrain, comme pour se remotiver tout de suite. La défaite à Grenon, les condamnent désormais à l’exploit, et à aller chercher la victoire sur le terrain montpellierain mercredi soir.

Pour cela, il faudra montrer plus de consistance que dans cette finale aller. Certes, tout n’est pas à jeter et le TVB a montré pendant deux sets, les 3e et 4e qu’il avait les capacités de prendre le dessus sur l’équipe héraultaise, mais dans ce match, les joueurs de Marcelo Fronckowiak ont aussi montré des signes inquiétants. Les services d’abord nous en parlions, avec un nombre d’erreurs trop importants pour un match à tel enjeu. La crispation aussi, notamment dans les deux premiers sets, où les Tourangeaux ont semblé acculé, rattrapé par l’enjeu du match, alors qu’en face Montpellier exécutait parfaitement son plan de jeu, celui de mettre la pression justement d’entrée sur le TVB pour l’acculait dans les cordes. Pourtant, une grosse heure plus tard, à 2 sets partout, Grenon et tout le TVB, joueurs et staffs ont cru que le plus dur était fait. En revenant de nulle part, on se mit à rêver d’un nouvel exploit des Tourangeaux, un de plus cette saison pour cette équipe qui s’est construite dans la difficulté. Malheureusement le début du tie-break ressembla finalement au début du match avec trop de fautes tourangelles et une équipe de Montpellier remise dans le bon sens et qui allait finalement l’emporter 15-12.

Le pointu montpelliérain Faure a fait mal au TVB

Au score, l’écart est minime et se veut rassurant pour le TVB que l’on sait capable de renverser des situations difficiles. Oui mais l’impression de cette finale aller reste celle d’une équipe qui a montré des signes de fragilité (le poids des deux finales perdues cette saison en étant sans doute une raison), mais aussi de fatigue. Il faut dire que dans cette saison à rallonge, le TVB a joué 47 matchs, soit 11 de plus que son adversaire finaliste. Cela compte forcément, d’autant que les solutions sur le banc sont limitées. Pierre Derouillon jouant à la pointe, c’est le poste de réceptionneur-attaquant qui se trouve sans véritable remplaçant, tout comme celui de central pour cette finale à cause de la blessure de Dmytro Teryomenko contractée en demi-finale.

Le TVB est désormais dos au mur, mais se retrouve également dans la position qu’il aime le plus finalement, celle de l’équipe non favorite, capable de réaliser un exploit. Après s’être battu toute la saison régulière pour bénéficier de l’avantage du terrain lors de ces play-offs, le TVB n’a désormais plus le choix, il devra aller jouer sa saison à l’extérieur, sur le terrain de Montpellier, pour espérer revenir à Grenon dimanche prochain et tenter de remporter le titre qui manque à cette belle saison, afin de la rendre vraiment magnifique.

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