On a testé pour vous le 1er escape game de Tours en réalité virtuelle

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Créée à Tours en 2015, la marque Escape Yourself a mis moins de 4 ans à devenir le leader français du jeu d’évasion. Ces aventures à faire en groupe durent généralement 1h : enfermé(e) dans une pièce, vous devez résoudre des énigmes pour sortir. Les amis, les familles et les entreprises adorent.

Résultat : le secteur économique de l’escape game est en pleine croissance. Escape Yourself compte 13 salariés en Indre-et-Loire, et une petite trentaine de sites partout en France. L’entreprise a également de la concurrence : une demi-douzaine d’acteurs sont implantés en Touraine, ce qui pousse à l’innovation. Après la conception de scénarios spécifiques pour des monuments (notamment la Forteresse de Chinon), l’entreprise vient de lancer son escape game en réalité virtuelle. Nous avons essayé, et on vous raconte.

Si vous avez déjà eu l’occasion de pratiquer le jeu d’évasion, vous avez sans doute fouillé les moindres recoins de la pièce à la recherche de cadenas ou de codes. Oubliez (presque) tous vos réflexes… Dans ses locaux de la Rue Léon Boyer, le maître du jeu de Virtual Escape prévient : nous serons dans une pièce complètement dépourvue de meubles. A la place, nous allons être équipés d’un petit sac à dos et d’un casque de réalité virtuelle… Ces machines dont le développement est en plein essor vous plongent dans un monde réel ou imaginaire avec des images à 360°. Des musées l’utilisent déjà pour des démonstrations, et les gamers dans des jeux vidéo dernier cri.

Nous sommes 4 inscrits pour cette partie avec l’ambition de sauver le Nautilus du Capitaine Nemo. Première surprise : nous serons séparés… Deux dans une pièce, deux dans l’autre. Sans savoir si on pourra se retrouver à un moment, ni de quelle manière… Seule consolation : en cherchant un peu, on devrait réussir à trouver une solution pour échanger à distance et se refiler des indices…

Des visuels en 3D futuristes et réalistes

Le maître du jeu nous équipe du casque et nous confie également deux manettes : « ce seront vos mains » prévient-il. L’utilisation est hyper simple : la gâchette sert à saisir des objets, et quand on approche son index d’un bouton il appuie dessus automatiquement. Facile à comprendre. Avant de plonger dans l’océan, nous recevons deux autres bonnes nouvelles : garder ses lunettes est autorisé et si jamais on est vraiment paumé le jeune homme restera en contact avec nous depuis la surface pour nous transmettre des indices…

Il est environ 17h, nous descendons progressivement vers le fond d’un océan inconnu… Les bulles d’air sont en 3D et notre corps a été modélisé automatiquement. On a un look de plongeur-super héros avec un sac à dos, une sorte de scaphandre et des gros gants en cuir. Trop sexy.

Pas toujours facile de maîtriser la manette

La lumière s’allume, et on découvre l’univers de la première énigme : une sorte de salle des machines avec des leviers dans tous les sens. Nous avons été prévenus : cette aventure inspirée du célèbre roman de Jules Verne nous met sur la trace du Kraken, une sale bestiole qui menace le Nautilus. Nous n’avons que 40 minutes pour nous en débarrasser, sans savoir piloter l’engin. Comme redouté, impossible de communiquer avec les deux compères enfermés dans la pièce d’à côté. On se déplace donc dans l’espace imparti en trifouillant virtuellement ce qui est à portée de main… ou plutôt de manette. Au sol, un carré bleu évite les chocs avec le mur et – heureusement – on visualise notre partenaire.

Le décor en relief est spectaculaire… On s’y croirait presque, aidé par une ambiance sonore aquatique, inquiétante mais motivante. Deux choses sont un peu perturbantes : quand on se penche, on découvre l’intérieur de notre costume… Un corps vide. Par ailleurs, toutes les communications se font par radio, on entend donc la personne située à 15cm de soi dans son casque avec un léger décalage. Mais on finit par s’habituer, comme on oublie vite le poids du petit ordinateur accroché dans le dos.

Un final en apothéose

Imaginé pour des personnes découvrant la réalité virtuelle et n’ayant jamais fait de jeu d’évasion, ce premier scénario de Virtual Escape est relativement simple. La société revendique 75% de réussite avec une moyenne de 38 minutes dans l’aventure (record : 21 minutes)… On peut se lancer dès 16 ans, et même après 70 ans, promis, vous ne ressortirez pas avec la nausée. Ce qui est impressionnant, c’est qu’on ne voit pas le temps passer. Contrairement à de nombreux escape game, aucun compteur ne vous indique la durée restante. Avantage : vous restez concentrés sur cette aventure sans temps mort hormis les quelques secondes de pause du programme qui cassent parfois le rythme entre deux intrigues.

On ne vous spoilera pas trop l’histoire… Ce que l’on peut dire, c’est que les fondamentaux des aventures physiques sont respectés : codes à trouver, pièces à fouiller, mécanismes à activer… Pas toujours aisé de bien maîtriser la manette et les gestes de déplacement des mains (on a fait tomber plusieurs fois notre lampe de poche virtuelle ce qui nous a forcé à prendre une position ridicule pour la récupérer) mais il n’y a pas d’obstacle majeur dans la maîtrise du corps ni des déplacements. On ressort de là assez époustouflés, tout excités par la scène de bataille finale mais décontenancés parce qu’elle s’est arrêtée subitement pour laisser place au générique. On retiendra que nous avons réussi les énigmes en 37 minutes, et que nous pourrons bientôt retenter notre chance : un 2ème scénario de Virtual Escape est actuellement en préparation.

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