Prochaines Législatives : ce que cache la réaction de Françoise Amiot

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La semaine dernière, 37 degrés annonçait l’investiture « LR » de Céline Ballesteros aux prochaines élections législatives. Une décision qui provoque la colère de Françoise Amiot et l’adjointe aux finances de Serge Babary le fait savoir sur Facebook ou dans les colonnes de la NR. Une réaction qui montre aussi le visage pâle de la politique locale.

La réaction de Françoise Amiot est symptomatique d’une droite qui a un besoin profond de renouveler ses idées et son personnel politique. Le choix de Céline Ballesteros participe sans doute à cette dynamique, même si son expérience politique est récente. Mais cela ne serait suffisant car c’est bien la faillite des deux partis de gouvernement, PS et LR, qui pointe le bout de son nez au lendemain des prochaines élections de 2017. Dommage que Françoise Amiot ne l’ait pas compris. Car il y a bien un principe de réalité qui doit dicter chaque individu qui souhaite solliciter les suffrages des électeurs. Et les déclarations louables du patron des « Républicains » tourangeaux, Frédéric Augis, ayant pour seul but de ne pas souffler sur les braises de la discorde et de la jalousie, ne siffle pas la fin de la récréation. Frédéric Augis pourrait aller plus loin et affirmer que l’une doit y aller et l’autre pas. Un discours de vérité qui pourrait aussi réconforter un électorat qui veut plus que jamais de la sincérité.

Associer le nom de Céline Ballesteros à Patrick Balkany est osé mais cela a le mérite de montrer la hauteur du débat.

Il est vrai qu’il est difficile de voir clair dans le marc de café politique, à Tours comme ailleurs. Difficile de comprendre le monde politique en ces temps de grèves, de loi El-Khomri et d’Euro de football. Difficile de comprendre qu’un Patrick Balkany à Levallois-Perret soit investi pour les prochaines élections législatives. A moins que Le président des « Républicains », Nicolas Sarkozy, veuille passer de manière subtile en force. Désigner déjà plus de 345 candidats (sur 577) aux législatives de juin 2017 c’est déjà s’assurer que beaucoup lui seront redevables. Question d’avoir les voix nécessaires dans une Primaire à droite qui s’annonce ouverte. Et apparemment N. Sarkozy a besoin des votes des militants et sympathisants de Levallois. Cette situation a aussi inspiré Françoise Amiot qui a eu la comparaison facile sur sa page Facebook : « De Balkany à Ballesteros, les Républicains ont donc investi aux législatives, cette semaine, les B ! Cette décision, prise en catimini, à Paris, s’est ainsi faite au mépris de tout échange démocratique avec vous, Tourangeaux et Tourangelles… ». Associer le nom de la Vice-présidente du Conseil Départemental d’Indre-et-Loire à Patrick Balkany est osé mais cela a le mérite de montrer  la hauteur du débat. Certes, la démocratie dans les partis politiques peut être remise en cause, certes il est concevable que les militants locaux désignent leur représentant(e) à l’Assemblée Nationale mais ce ne sont pas les statuts actuels du parti de droite. C’est la sacro-sainte Commission Nationale d’Investitures qui donne le sésame pour se présenter sous les couleurs des « Républicains » selon l’article 44 des statuts du parti, les candidats à l’investiture aujourd’hui déçus ne l’ignoraient pas.

Le chemin va être long jusqu’à juin prochain… Très long…

Que ce soit les « Républicains » ou les socialistes, les paradoxes sont devenus légions en ces temps troublés dans le discours… Alors un de plus, les électeurs apprécieront. Un couac de plus dans la majorité plus que fragile que conduit bon gré mal gré Serge Babary. Et puis, il se murmure que ce matin Thibault Coulon va se fendre d’un communiqué de presse. Il ne faut pas être devin pour connaître le teneur et le contenu de celui-ci. Il dénoncera la manière de désignation. Le chemin va être long jusqu’à juin prochain… Très long…

Crédit Photo : Arnaud Roy (image d’archives)

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