Pour le député Charles Fournier, la « sécurité sociale alimentaire » est un enjeu principal

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Le député de Tours, Charles Fournier, entame sa deuxième rentrée politique au Palais Bourbon. Après un an de découverte, il se dit prêt à affronter la suite, avec des enjeux qui lui tiennent à cœur et qu’il compte bien défendre.

Parmi ces enjeux qu’il fait prioritaire, il y a « la sécurité sociale alimentaire ». Une idée issue du Parlement de Circonscription que le député de Tours a mis en place lors de sa première année de député. C’était une promesse électorale et Charles Fournier se montre fier aujourd’hui d’avoir pu lancer cette instance qui doit permettre « de donner plus de place aux citoyens » explique-t-il.

Alors que la deuxième session de ce parlement de circonscription sera lancée en novembre prochain, Charles Fournier dresse un bilan de la première année : « Nous avons réuni 70 membres et fait 4 sessions qui ont réuni une cinquantaine de personnes à chaque fois. »

Un parlement local qu’il veut plus qu’un simple outil de communication puisque dans son idée, cette instance non-officielle doit permettre à des citoyens de faire remonter des sujets du terrain, que le député peut se saisir derrière.

Parmi les premières idées qui ont émergé, Charles Fournier insiste sur la « sécurité sociale alimentaire », un sujet qu’il reprend à son compte pour l’emmener au Palais Bourbon. « Notre volonté est de favoriser et mettre en place une aide pour une alimentation de qualité ».

Concrètement, le député explique qu’il pourrait s’agir d’une aide de 150 euros par mois pour acheter des produits chez des producteurs ou vendeurs agréés. En clair procurer une aide pour s’alimenter sainement et favoriser le commerce et l’économie de proximité.

Pour le député de Tours, l’idée serait de financer cette aide par une caisse de solidarité, directement à la source, comme pour la retraite ou l’assurance maladie : « Il faut changer le regard sur l’alimentation car c’est une question de santé publique ».

« Il y a eu des expérimentations à Montpellier ou dans le Vaucluse » précise Charles Fournier qui aimerait que Tours devienne à son tour un territoire expérimental. Des expérimentations à mener un peu sur l’exemple des territoires zéro chômeurs longue durée explique-t-il encore.

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