Conseil Municipal de Tours : Verbatim sur le haut de la rue Nationale

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Suite aux déclarations des uns et des autres ces derniers jours, le sujet du haut de la rue Nationale a été abordé ce lundi soir en Conseil Municipal, avec forcément des avis et voix contraires.

C’est l’élu d’opposition « Les Démocrates » Nicolas Gautreau qui a allumé sans surprise la mèche : « Je vous avais demandé en juin dernier quand allez vous signer la vente des terrains à Eiffage. Vous aviez répondu que c’était pas le moment. Aujourd’hui je repose la question : avez-vous des intentions en temps que président de la Set sur ce dossier ? Pourquoi attend-on alors que j’ai vu que dossier était prêt depuis mois de mai ? »

Et lors d’un échange vif et argumenté avec Christophe Bouchet, le maire de Tours, Nicolas Gautreau de s’interroger sur les raisons d’un retard injustifié selon lui : « Un protocole entre Eiffage et l’investisseur Héraklès a été signé dès le 5 mars. Ce protocole dit que dès que la vente est signée à Eiffage, Héraklès se donne 15 jours pour signer le contrat définitif. Il n’y a donc aucune raison de laisser trainer le dossier ».

Relire notre article « Porte de Loire : « Tout est prêt depuis le mois de mai »

Cette signature du mois de mars, un point primordial pour l’élu d’opposition qui parle « d’un élément important politiquement car cela signifie que le dossier était franchement sur les rails et que les éventuelles faiblesses de NAOS en 2017 étaient un lointain souvenir. Cela prouve qu’on est bien dans un coup politique ».

« On va attendre combien de mois pour faire démarrer le projet ? » s’est également interrogé l’élu de centre-droit Xavier Dateu. Et ce dernier de dénoncer « la brutalité des propos à l’égard de la Set et d’Eiffage » tenus par le maire en mars dernier.

Pas de quoi faire bouger la défense du maire de Tours qui assume pleinement ses décisions et déclarations passées : « J’avais décidé que ce dossier méritait, et j’en reste persuadé, plus qu’une simple construction de deux immeubles. Dans le projet initial, il manquait d’un plan général et de l’ambition. »

La question qui restait en suspend : ce projet initial pouvait-il dès lors dans le périmètre élargi souhaité par le maire de Tours ? « Oui selon deux des groupements d’urbanisme qui travaillent sur le sujet, peut-être pour le dernier » explique Christophe Bouchet. Rappelons que le groupement qui sera choisi définitivement sera connu en fin d’année 2018.

Quant à la signature de la session des terrains à Eiffage, Christophe Bouchet de maintenir encore une fois sa version : « Je veux toutes les garanties. Une fois que j’aurai tous les contrats sur la table, je signerai le même jour la vente des terrains ».

Pour Cécile Jonathan du groupe « Tours à Gauche » : « Les Tourangeaux se moquent de tout ça, ils ne se sentent ni concernés, ni concertés. Moi je m’interroge sur le coût social de ces retards, parce que pendant ce temps les travaux ne se font pas et ce sont donc des emplois en moins alors que vous aviez fait campagne sur ce thème ».

Un avis partagé par Pierre Commandeur (« Les Démocrates ») : « Les Tourangeaux attendent une sortie du projet depuis trop longtemps. » Et ce dernier de souhaiter la mise en place « d’une mission d’information et d’évaluation. » afin de pouvoir interroger les différents acteurs du projet.

« A quoi ça a servi toute cette agitation alors qu’on va avoir le projet initial ? On a perdu beaucoup de temps, d’energie et de crédibilité dans cette histoire » a conclu son intervention de son côté Xavier Dateu. Rappelons que le coût pour la ville est de 300 000 euros par an. Le projet en est aujourd’hui à 18 mois de retard.

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