Le festival Terres du Son est de retour ce week-end au domaine de Candé à Monts. De vendredi 12 juillet au dimanche 14 juillet, le festival accueillera plusieurs dizaines de milliers de festivaliers chaque jour. Et pour y arriver, la préparation commence plusieurs jours, voire semaines à l’avance.
Chaque année, le défi est ainsi immense pour Terres du Son. Le plus grand festival de Touraine repart en effet d’une page blanche (ou presque) et investit un site « vierge » : le domaine de Candé, mis à disposition par le Conseil Départemental, propriétaire des lieux.
Une logistique importante pour accueillir plusieurs dizaines de milliers de festivaliers
L’association organisatrice (l’ASSO) du festival repart chaque année du site en ne laissant rien sur place. Pour chaque nouvelle édition il faut donc tout réinstaller et quand on est un festival comme Terres du Son, qui entend multiplier les espaces et ne pas proposer simplement deux scènes pour les concerts, la logistique est importante.
En effet, si Terres du Son est avant tout un festival de musiques et fait venir du monde grâce à sa programmation (cette année il y aura notamment Bigflo & Oli, Disiz, Justice, Gazo, Mass Hystéria, Jain, Vladimir Cauchemar…), c’est aussi un événement multiple où le public est invité à titiller sa curiosité sur les différents espaces et leurs animations : que ce soit au village gratuit autour du château de Candé ou sur la Prairie, la partie payante du festival. Et pour réaliser tout cela et accueillir le public dans de bonnes conditions, la superficie du site du festival est conséquente : plus de 70 hectares occupés.
Dès la fin juin, le festival prend donc petit à petit possession des lieux avec une montée en charge progressive, mais aussi avec ses aléas inhérents : cette année par exemple, le fauchage de la prairie s’est fait tardivement à cause de la météo pluvieuse du mois de juin. De quoi prendre un peu de retard au démarrage, finalement rapidement rattrapé. « Au niveau du timing on est très bien, on est même en avance par rapport aux années précédentes » nous indique en ce début de semaine, Franck Fumoleau, co-président et fondateur du festival, tandis qu’à deux pas de nous, les grandes scènes s’élèvent et finissent d’être installées.

En ce lundi 08 juillet, les premiers bénévoles arrivent sur le site pour entamer leurs missions. Ils sont environ 200 à s’activer sur les 1300 qui seront présents au total pour cette édition 2024. « Les préparatifs commencent avant l’arrivée des bénévoles » précise Franck Fumoleau. Les semaines précédentes ce sont en effet les équipes techniques professionnelles et les prestataires qui sont arrivés sur le site pour commencer à installer les bases de vie du festival, les scènes, les éléments électriques, les réseaux…
A quelques jours de l’ouverture au public, en se baladant sur le site, on se dit que l’ampleur du travail restant est immense, mais là encore au bout de quelques heures, on se rend compte que tout ce petit monde se révèle très efficace : un bar monté par ici, de la déco installée par-là, un espace détente encore par ici… le rythme est soutenu, mais tout se fait dans la bonne humeur, nous confie Aurélie, bénévole depuis 2018 : « Je reviens chaque année parce qu’on se retrouve entre amis, on partage des moments sympas et des bons souvenirs. Et puis l’ambiance est chouette, c’est une excellente façon de lancer mes vacances d’été ».

Plusieurs nouveautés cette année
Jusqu’au dernier moment jeudi soir, le moindre détail sera peaufiné pour être prêt vendredi matin avec le coup d’envoi de cette édition 2024 par l’ouverture du village dès 11h. Une nouveauté cette année. Un village qui a été repensé également dans son aménagement afin de fluidifier un peu l’espace. Parmi les autres nouveautés on peut citer notamment la présence d’un espace Le Soleil (dont 37 degrés est partenaire) sur la Prairie qui proposera autour d’une scénographie conçue spécialement des siestes électroniques et soirées technos animées par le collectif Les Fous du Son.

Festival engagé et voulu comme eco-responsable, Terres du Son proposera aussi le « Laboratorium », un espace d’expérimentation animé par des scientifiques et des artistes afin de réfléchir au futur et aux enjeux écologiques. Citons encore le travail mis en place autour des publics en situation de handicap : en plus des plateformes dédiées, des sacs à dos vibrants déjà présents, Terres du Son ajoute cette année la possibilité de suivre les concerts en audiodescriptions pour les personnes déficientes visuelles.
Rendez-vous donc à Candé à partir de vendredi 12 juillet. Il reste encore des pass 1 jour 46 € en prévente ou 54 € sur place) ou des pass 3 jours (98 € en prévente – 110 € sur place).
Toutes les informations et billetterie sur https://www.terresduson.com