Les Filles de Jolivet au service des compagnies culturelles

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Elles s’appellent Aurore, Séverine, Louise, Alexandra, Lucie. A elles cinq elles forment les Filles de Jolivet. Une nouvelle coopérative d’accompagnement de projets artistiques lancée en février 2019 pour répondre à un besoin des artistes et compagnies dans leurs taches annexes à la création : production, conseil, communication, diffusion, administratif…

Quel artiste, quelle compagnie ne s’est pas déjà senti au moins une fois désemparé face au  travail à mener en parallèle de celui de création ? C’est pour répondre à cette problématique réelle et de plus en plus compliquée que Les Filles de Jolivet ont vu le jour en février dernier. « Nous travaillions toutes les cinq dans le milieu culturel à travers différentes missions et on se sentait parfois un peu seules » nous expliquent les créatrices de la structure qui officiaient déjà dans la communication, le conseil ou encore l’accompagnement culturel. « On a réfléchi à ce qu’on pouvait faire ensemble, comment on pouvait répondre à l’évolution de nos métiers qui sont habituellement dans l’ombre, mais aussi comment on pouvait mener un travail croisé avec les compagnies. Notre envie était aussi de travailler avec celles-ci et non plus pour elles comme quand on était indépendantes. »

Un fonctionnement qui n’est pas sans rappeler celui de La Belle Orange qui fait peu ou prou le même travail dans le domaine de la danse contemporaine, ou encore « Un je ne sais quoi » dans le domaine des musiques actuelles. « Nous n’irons pas sur ces deux domaines artistiques parce que d’autres structures sont justement installées », aux Filles de Jolivet on cible plus ainsi l’art de rue, le théâtre, le cirque ou encore les compagnies jeune public.

Comment cela fonctionne ?

Les Filles de Jolivet proposent ainsi un panel de services varié aux compagnies locales, en se basant sur un accompagnement à la carte selon les besoins. « On choisit collégialement avec qui on veut travailler et on essaye de répondre au plus juste au besoin des compagnies. Ce qui est important c’est vraiment de construire un travail de collaboration avec elles » nous explique-t-on. « Notre envie est de créer du lien et du liant avec les collectifs et accompagnants existants. »

Et les besoins sont là à écouter les filles. « On travaille pour le moment avec 12 compagnies, on se fixe une limite de 15 simultanément. » Parmi les compagnies qui leur ont déjà fait confiance on retrouve La Cie Luz (en photo), la Tête Noire, A Fleur d’Air, ou encore C Koi ce Cirk pour n’en citer que certaines.

L’accompagnement est donc spécifique à chacun, en fonction des projets et des besoins. Il peut être ponctuel également « Nous avons accompagné une compagnie uniquement sur la période du festival Chalon dans la Rue par exemple. »

Une démarche qui se veut également solidaire

Chaque année Les Filles de Jolivet parraineront également une compagnie coup de cœur. « Une prise de risque puisqu’il n’y aura pas forcément de financement » nous explique-t-on. Une façon de défendre les valeurs que veut porter l’association qui met en place une caisse solidaire financée par le fléchage d’un pourcentage des prestations réalisées. De quoi permettre d’accompagner une production par an.

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