Les clips de la semaine : Grauss Boutique et Beat Matazz Unplugged

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Chaque vendredi nous plongeons nos mains de gourmands dans l’inépuisable réserve de groupes tourangeaux talentueux et nous en extirpons un clip rien que pour vous.

Grauss Boutique Unplugged

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Beat Matazz Unplugged

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Promotion canapé

Bon oui d’habitude il n’y a qu’un seul «clip de la semaine», mais les règles sont faites pour être transgressées, encore plus celles qu’on s’est imposées à soi-même, hein. Bon «unplugged», faut le dire vite parce que si on regarde de bien près, on voit des fils, ok, alors on ne nous la fait pas à nous, parce qu’on sait ce que ça veut dire, «unplugged», ça veut dire «pas branché» (ou «dépluggée», si on pense à la Place Vendôme, mais ceci est une autre histoire). Dans le cadre on voit même une grosse MULTIPRISE, si ça c’est pas de la provoc !

Mais bon ils sont tellement bien ces deux petits «instants canap» qu’on ne va évidemment pas couper les cheveux en quatre, alors on a décidé de faire comme si on n’avait rien vu.

GRAUSS BOUTIQUE

En à peine deux minutes trente, une guitare acoustique démarre avec des harmoniques puis se fait flamenca, flirtant malicieusement avec des petites machines toutes tranquilles et ce petit monde nous emmène loin. Une bien belle ballade instrumentale qui rappelle certains titres des célèbres compilations Café del Mar, qui usaient allègrement de Paco de Lucia et consorts, tout en faisant les grandes heures de l’ambient, des Baléares et des interminables afters au soleil et les cheveux au vent. Nos trois compères font ça dans la joie et la bonne humeur, s’excusant presque à la fin, dans une ambiance décontractée tendance «bon, bah c’est pas le tout, mais c’est que c’est l’heure de l’apéro» (parce que bon, soyons clairs : en terme d’apéro, ils ne peuvent pas dire qu’ils débutent, les mecs). A l’instar du «petit jaune» un poil léger du voisin radin, ce morceau a un seul défaut : son goût de trop peu. On l’aurait bien vu durer 30 ou 40 minutes de plus.

BEAT MATAZZ

Ah Marco et sa petite bécane rose et jaune ! Là aussi c’est court, mais bon c’est l’idée du truc. Il démarre trip hop sérieux, puis ça commence à s’exciter assez vite et puis à rapper à l’anglaise et on reste fasciné de bout en bout par ces doigts magiques qui, d’une machine à l’autre – comme d’un octave à l’autre sur un demi-queue -, nous rappellent à quel point la musique électronique est devenue potentiellement aussi exigeante que la pratique d’instruments «normaux» en terme de dextérité, de vélocité et de créativité. En deux coups de cuiller à pot, Beat Matazz joue avec les styles, les codes et les infinies possibilités de tous ces petits boutons compliqués, avec le rictus carnassier du gars qui n’a pas fini de nous en faire voir de toutes les couleurs.

Un degré en plus

> Bon soyons foufous, on vous refile une troisième vidéo pour la route : l’interview de Dieu en personne par Emilie Tardif (qui en profite au passage pour dire avec insistance qu’elle a déjà invité une bonne partie des groupes qui passent aux Talentueuses, la coquine), à savoir Cyrille Peltier, le cerveau bouillonnant des Soirées Talentueuses.

Crédits photos : Romain Dufort / Les Talentueuses

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