Le TVB veut marquer une nouvelle fois son nom sur la scène européenne

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Cette saison 2021-2022 est un nouveau chapitre de la très belle histoire du TVB avec l’Europe. En finale de la Coupe de la CEV face à Monza, le club tourangeau a l’occasion en effet de remporter sa troisième coupe d’Europe en quatre finales. Des chiffres qui disent à eux-seuls, les exploits réalisés par le TVB au fil de son histoire…

Il serait en effet injuste pour le club tourangeau de banaliser l’exploit. Car d’exploit il en est encore question avec cette finale européenne. On ne reviendra pas sur les problèmes de début de saison, mais tous ceux qui suivent le volley et le TVB savent d’où revient le club présidé par Bruno Poilpré (pour les autres, vous pouvez toujours relire nos articles précédents sur le TVB). Et même sans cela, battre Modène et Belchatow dans une double confrontation n’est pas une mince affaire. Déjà parce que les budgets n’ont rien à voir et logiquement, découlant de ce premier constat, les effectifs non plus. Et pourtant les joueurs de Marcelo Fronckowiak ont su s’en sortir à chaque fois, au prix d’incroyables efforts collectifs. Collectif, le mot colle tellement à cette équipe. Bien sûr il y a Kévin Tillie, la vitrine en tant que champion olympique, Leandro ou Dmytro Teryomenko, les centraux, Zeljko Coric encore, le capitaine passeur… On pourrait tous les citer, mais ce que dégage ce TVB 2021-2022 c’est avant tout l’impression d’une force collective et d’un groupe capable de se transcender les uns pour les autres…

Une riche histoire européenne

Et cela ressemble finalement tellement à l’identité du club quand on regarde son histoire et notamment celle européenne. Car derrière les plus de 150 matchs européens de son histoire, le TVB a réalisé un nombre d’exploits qu’on n’ose plus compter. Cela a débuté lors de la saison 2000-2001, une qualification en Ligue des Champions à la suite d’une finale de coupe de France perdue à Paris mais devant plus de 1000 supporters tourangeaux montés en train pour encourager ses joueurs… Les premiers matchs européens, la saison suivante en Ligue des Champions avaient donné le ton d’un club dur au mal, prêt à se battre, notamment à domicile dans sa salle Grenon qui sait être bouillante comme aucune autre salle de volley. La saison suivante, c’est Trévise, un ogre du volley européen alors, qui tombait dans une salle pleine à craquer. Un signe déjà de l’engouement du club en Touraine, devenu au fil des saisons un véritable ambassadeur pour le territoire, si ce n’est l’un des plus prestigieux à l’étranger.

S’en est suivi une 3e place en Ligue des Champions en 2004, avec plusieurs centaines de Tourangeaux rassemblés au Parc des Expos pour suivre et encourager à distance les joueurs, avant le sacre en 2005 et cette victoire en Grèce contre Salonique et ses 9000 supporters, après avoir sorti Trévise, Piacenza, Friedrichshafen… rien que ça. Il y a eu la finale de 2007 également où le club avait éliminé le favori Moscou avant de tomber en finale contre les Allemands de Friedrichshafen.

La force de recevoir au retour

Depuis, l’économie du volley a changé, les mannes financières sont focalisées en Italie, Pologne ou Russie, mais le TVB, bien que rentré dans le rang, a réussi à réaliser encore quelques exploits. Moins en Ligue des Champions c’est vrai, mais tout de même, il serait injuste de réduire la victoire en Coupe de la CEV de 2017 face à Trente comme un succès de second rang. Après tout, peu de clubs français tous sports confondus peuvent faire la fine bouche sur une coupe d’Europe. Cette année-là, le TVB avait encore un ogre du volley européen face à lui en finale. Après une défaite 3-0 en Italie, ils avaient su renverser la vapeur dans une salle Grenon qui n’attendait que de rugir. Un 7e homme infaillible, toujours là quand il le faut. Ce sera le cas le 23 mars lors du match retour. Avant cela les joueurs de Marcelo Fronckowiak tenteront de ramener quelque chose du match aller à Monza ce mercredi soir. Ce ne sera pas aisé, le club italien ayant une opportunité rare de remporter ce trophée également, mais au vu de la force du collectif tourangeau, on se dit que c’est possible. Avant de chavirer de bonheur dans une semaine dans une salle Grenon pleine à craquer et prête à exploser… C’est tout le mal que l’on souhaite à ce TVB…

Un degrés en plus : La ville de Tours propose de voir la finale aller ce mercredi soir sur écran géant dans la salle Grenon. Entrée gratuite. Nombre de places limitées à 2300.

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