Vincent Pelluard : champion passionné et généreux

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Le pilote jocondien Vincent Pelluard était de retour en Touraine pour participer à l’Indoor de Tours en ce mois de janvier. Vivant dorénavant en Colombie aux côtés de sa compagne, la double championne olympique Mariana Pajon, le champion de France 2013 n’oublie pas de revenir régulièrement en Touraine où il est resté fidèle à son club de toujours, le BMX club de Joué-lès-Tours.

DSC_2926 Vincent Pelluard à l’Indoor de Tours 2017 (c) Pascal Montagne

Quelques jours après le BMX Indoor, nous retrouvons Vincent Pelluard à Joué-lès-Tours. Ce soir-là, le pilote et Mariana Pajon participent à la galette des rois du club de BMX de Joué-lès-Tours où ils sont tous deux licenciés. Une présence naturelle pour les deux champions. Dans ce sport familial, le Jocondien est resté fidèle au club qui l’a vu débuté alors qu’il avait 5 ans.

Installés en Colombie, pays où Mariana Pajon, double championne olympique de la discipline, est une véritable star, Vincent Pelluard et Mariana Pajon apprécient en effet les retours réguliers en Touraine et la tranquillité qu’ils procurent. Pourtant, ils n’hésitent pas non plus, avec une grande simplicité, à se montrer disponibles à chaque sollicitation des médias, partenaires, clubs, jeunes pilotes et autres admirateurs. « On essaye de l’être autant que possible, c’est important de rendre la pareille, parce qu’on a été jeunes nous aussi, nous avons eu également nos références et on sait le plaisir que ça peut procurer » témoigne-t-il modestement. Des échanges qui nourrissent également ce compétiteur, dans ce sport où le mental est primordial. « Ces échanges sont une une énergie positive. Cela motive forcément ».

Et de motivation, Vincent Pelluard n’en manque pas après une année 2016 pendant laquelle il fut longuement blessé. Une mauvaise chute en mai 2016, une épaule en vrac et le rêve de disputer les Jeux Olympiques qui s’envole. Le lot de ce sport où les chutes sont fréquentes, bien que plus souvent impressionnantes que dangereuses. Pour son retour à la compétition, après plusieurs courses locales à l’automne pour reprendre les sensations de la piste, le champion de France 2013 avait logiquement choisi l’Indoor de Tours. S’en sortant avec une troisième place le samedi, puis une finale le dimanche, Vincent Pelluard se montre satisfait de sa compétition. Des résultats positifs, sachant que la quasi-totalité des meilleurs pilotes français étaient présents. « Il est important après une blessure de ne pas vouloir revenir trop vite, sinon c’est là que les ennuis arrivent. Le bilan du week-end est positif. C’était un retour à la compétition et j’ai vu que j’étais bien physiquement, même si je manque un peu de pratique. Je suis serein pour l’avenir ».

DSC_2933(c) Pascal Montagne

Cet avenir prendra le chemin en 2017 de l’intégralité de la coupe de France qu’il disputera sous les couleurs jocondiennes. Engagés avec l’équipe de DN1 de Joué-lès-Tours (plus haut échelon national), dont ils font figure de leaders, Mariana et Vincent ont déjà annoncé passer une partie de la saison en France. Parmi les autres objectifs fixés : des manches de coupe du monde et une participation au Championnats du Monde.

Des étapes importantes pour la carrière de Vincent Pelluard,  dans ce sport où les résultats permettent une visibilité qui permet de son côté d’attirer des partenaires. Le Jocondien fait en effet partie de la dizaine de pilotes français a réussir à vivre de sa passion, grâce notamment à des partenaires privés de Colombie (Cycles GW) ou de Touraine (Imprim Express, Touraine Réseau), mais aussi l’appui des collectivités à commencer par la ville de Joué-lès-Tours. Des partenariats qui viennent compléter les primes de courses et les différents stages qu’il encadre. « L’image du BMX en général est bonne au niveau du public, mais au niveau des partenaires financiers c’est encore un peu compliqué. Même si c’est difficile de faire des projets à long terme, j’ai la chance d’avoir des partenaires fidèles qui me permettent d’aborder les saisons avec tranquillité et de vivre de ma passion » explique-t-il.

Une passion qu’il vit pleinement depuis ses jeunes années et qu’il n’hésite pas donc à partager, que ce soit en se montrant disponible, mais aussi en s’engageant quand il le peut, auprès d’actions caritatives comme celles de la fondation créée par Mariana Pajon justement, qui récolte de l’argent pour les plus démunis de son pays. Un autre signe de l’humanisme et de l’attention aux autres que font preuve ces deux champions sur les pistes et en dehors.

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