Infatigable Hubert Henno

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A l’occasion du lancement de saison du TVB, rencontre avec Hubert Henno, le libéro du club tourangeau.

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A 39 ans passés, Hubert Henno possède l’un des plus beaux palmarès du volley-ball français (une vingtaine de titres en France, Russie, Italie, ainsi que 5 coupes d’Europe remportées). Si après 20 ans de carrière, l’emblématique libéro n’a rien perdu de sa vista et de son regard métronomique sur le jeu, celui qui est revenu au Tours Volley Ball l’an passé après un premier passage entre 2002 et 2005 (passage coïncidant avec le gain de la Ligue des Champions en 2005 mais aussi avec les premiers titres du club tourangeau), s’apprête néanmoins à vivre certainement (selon ses propres propos) sa dernière saison professionnelle. Une saison que ce compétiteur aimerait bien conclure avec un énième trophée dans sa vitrine personnelle.

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37° : Bonjour Hubert, l’effectif a été largement remanié à l’intersaison, que penses-tu de tes nouveaux coéquipiers ?

Hubert Henno : On reprend juste l’entraînement là donc on ne se connaît pas encore mais le recrutement est intelligent. Hernan Guillermo, le passeur, est un joueur d’expérience, un compétiteur avec un vrai leadership. Il est dans la lignée de joueurs comme Loïc de Kergret et je pense qu’il va apporter au club. Je sais aussi que Cabral, le joueur brésilien,  a de grosses qualités physiques, tout comme le central canadien Daniel Cornelius Jansen Van Doorn. Dans l’ensemble, même si la perte d’un joueur comme David Smith est importante, on va gagner en densité physique,  notamment au centre. Le recrutement est intéressant aussi parce que l’on intègre des jeunes comme Thomas Nevot, un jeune passeur prometteur ou encore Quentin Jouffroy qui représente l’avenir du volley français.

37° : Comment expliques-tu que le niveau de la Ligue A se resserre depuis quelques années avec des équipes qui viennent régulièrement jouer les premiers rôles avec les « grosses écuries » ?

Hubert Henno : Le niveau s’homogénéise parce que les budgets se resserrent et aujourd’hui tous les clubs peuvent faire venir des bons joueurs. Au final cela devient compliqué de gagner chaque match parce que tout le monde peut inquiéter tout le monde. Cela rend le championnat plus intéressant.

37° : Cette année tu es retourné en équipe de France pour la Ligue Mondiale. C’est une équipe assez jeune là-aussi et qui obtient des résultats depuis quelques années. Cela tire forcément également le volley français vers le haut ? 

Hubert Henno : C’est en effet une nouvelle génération qu’il y a en équipe de France et les résultats qu’ils obtiennent depuis deux ou trois ans font du bien au volley français (ndlr : 4e des Mondiaux 2014, Vainqueurs de la Ligue Mondiale 2015, Champions d’Europe 2015, 3e de la Ligue Mondiale 2016). Maintenant si on veut faire avancer le volley en France, c’est aux dirigeants de faire fructifier ces résultats et le travail accompli. Il va falloir passer à une autre dimension en terme de merchandising, de commercialisation et de communication autour du volley si on veut développer ce sport.

37° : Ces bons résultats ont-ils également un impact sur le niveau du volley en France ?

Hubert Henno : Oui , c’est forcément un plus parce que les jeunes générations voient en cette équipe de France un summum difficile à atteindre et ils bossent durs pour pouvoir intégrer le collectif France. Il faut que l’équipe nationale continue de tirer tout cela vers le haut.

37° : Parlons un peu de toi, après 20 ans de carrière, c’est facile de rester un compétiteur comme tu l’es ?

Hubert Henno : J’ai toujours la même envie de gagner même si c’est plus compliqué physiquement aujourd’hui avec des périodes de fatigue un peu plus longues qu’il faut gérer. C’est pour cela aussi qu’il faut savoir s’arrêter avant de faire les années de trop.

37° : C’est donc ta dernière saison ?

Hubert Henno : Normalement oui puisque c’est ma dernière année de contrat au TVB.

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