Coeur de club : Le Canoë-Kayak club de Tours

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Cœur de club c’est chaque mois un focus sur un club sportif de Touraine. Nous nous sommes ainsi rendus la semaine dernière au pôle nautique du Cher pour partir à la découverte du Canoë-Kayak Club de Tours (CKCT).

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Installé au pôle nautique du Cher en compagnie du Tours Aviron Club et du sauvetage nautique, le CKCT bénéficie de belles installations. Dans ce grand bâtiment mutualisé, disposant de bureaux, salles communes, réfectoire, vestiaires mais aussi salle de musculation, de réunion, nous sommes accueillis par Aurore Subra et Johann Roullet deux des trois salariés du club en compagnie d’Eric Danneyrolles. Ce jour-là, Johann Roullet, entraîneur pour le club, encadre un stage d’une quinzaine de jeunes du club : « On en propose à chaque période de vacances scolaires, hormis à Noël. Les jeunes aiment bien, ils sont motivés ».

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Des installations de qualité

Avec le pôle nautique et le bassin du Cher, « dont la grande boucle couvre une distance de 12km », le club dispose d’infrastructures de qualité et reconnues, auxquelles il faut ajouter le stade d’eaux vives de l’île Balzac, dont le club a obtenu l’exploitation et la gestion depuis le 1er juillet dernier. Un plus pour ce club spécialisé dans les courses en ligne depuis sa création en 1968. Cet après-midi là, quand nous nous y rendons avec les jeunes du club, le bassin est d’ailleurs utilisé par des céistes (ndlr : pratiquants du canoë) et kayakistes venant de Montreuil sur Mer et de passage dans la région : « C’est un bassin exigeant homologué au niveau national et qui commence à être reconnu, certains viennent le tester ». Un bassin prisé également par les jeunes du club, notamment pour la pratique du rafting, comme lors de notre présence.

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Des installations qui permettent à ce club aux 250 licenciés de voir l’avenir sereinement. Johann Roullet évoque ainsi l’importance de la détection chez les jeunes pour assurer la relève et garder une dynamique. « On recrute pas mal de jeunes lors des stages ouverts l’été. Le collège Philippe de Commynes vient également l’année utiliser les installations, ça permet de faire connaître le sport et d’attirer des jeunes ».

Un club compétitif

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« On a un pôle compétitions important qui fonctionne bien même si il faut rester vigilant pour ne pas avoir de génération creuse ». Classé 13e club au niveau national, le CKCT pourrait viser une place dans le top 10 nous confie notre interlocuteur. Une progression envisageable avec une vingtaine d’adhérents au niveau national, d’autant plus que le club tourangeau dispose de deux figures de proue avec la présence dans ses rangs de Gabrielle Tuleu et de Sarah Guyot, qui ont participé aux JO de 2012. Cette dernière est la véritable tête d’affiche du club avec des titres aux championnats d’Europe et du Monde en moins de 23 ans ainsi que de belles places en finale en sénior : « Une présence importante pour la visibilité et la communication du club » note Johann Roullet.

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Pour autant, réduire les activités du CKCT aux compétitions serait incomplet tant le club propose une offre diversifiée allant de l’initiation à la compétition, en passant également par l’activité loisir. Pour favoriser la pratique, le club met de plus à disposition des adhérents tout le matériel nécessaire, excepté les tenues vestimentaires. Un apport non négligeable puisqu’un canoë monoplace coûte entre 1500 et 3600 euros nous explique-t-on.

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Mais sinon au fait c’est quoi la différence entre un canoë et un kayak ? « Dans un canoë : on se tient à genou (d’un côté pour la course en ligne ou sur les deux genoux pour l’eau vive) et la pagaie n’a qu’une pale tandis que dans un kayak on est assis et la pagaie a deux pales ».

Crédits photos : CKCT et Mathieu Giua pour 37°

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