Avec près de 32 000 étudiants (31 697 exactement en 2023-2024), l’Université de Tours reste attractive. Pour cette rentrée 2024, singulière avec l’élection en octobre prochain des instances dirigeantes comme le Conseil d’Administration, et in fine le mois suivant celle du nouveau ou de la nouvelle présidente de l’Université, on note même une augmentation de 1,2% des inscrits par rapport à la même époque l’an dernier. Une satisfaction pour le président Arnaud Giacometti qui ne se représentera pas pour un nouveau mandat cet automne. En revanche Arnaud Giacometti a eu la charge de lancer la nouvelle offre de formation pour la période 2024-2028, en cette rentrée.
On y retrouve 5 nouveautés avec la création de trois doubles licences (physique-chimie, droit-science politique, anglais-italien) et de deux licences professionnelles : Assistant juridique parcours droit du numérique (sur le site de Blois) et Mandataire juridique pour la protection des majeurs.
Les travaux se poursuivent aux Tanneurs et à Polytech
Autre sujet d’actualité majeur pour l’Université de Tours : celle des travaux sur le site des Tanneurs mais aussi aux Deux Lions avec l’extension de l’école polytechnique. Sur ce point, le calendrier est dans les temps explique le président de l’Université. Du côté des Tanneurs l’opération qui vise à la rénovation de la bibliothèque, de la salle Thélème, du parvis et de 3 amphis devrait normalement être terminés fin 2025. La bibliothèque universitaire devrait retrouver son personnel en septembre 2025. Quant à l’école Polytechnique la livraison est prévue pour janvier 2026.
Les travaux ne s’arrêteront pas là par la suite, puisque plusieurs autres opérations sont inscrites dans le cadre du CPER 2021-2027 (Contrat Plan Etat Région). Il s’agira notamment de rénover énergétiquement un bâtiment du site Grandmont (pour 3,3 millions d’euros) et la construction d’un équipement culturel et sportif aux Deux Lions (4,4 millions d’euros).
La question énergétique est au cœur des préoccupations de l’Université. En 2 ans, les efforts faits ont permis de faire des économies de l’ordre de 2,5 millions d’euros.
Des efforts qui vont être renforcés dans le cadre de l’Agenda stratégique de transformation écologique et sociale (Astres) afin de diminuer la consommation énergétique de 2 % en électricité et d’environ 9 % sur la chaleur.
Ces efforts environnementaux sont également importants d’un point de vue financier. En effet si Christine Georgelin, vice-présidente de l’université de Tours évoque « une situation financière maitrisée malgré les sous dotations de l’Etat », elle ne cache pas que l’équilibre reste fragile. Pour 2024, un déficit de 9 millions était même prévu au départ. Finalement rectifié au budget modificatif, il montre néanmoins les difficultés d’un tel exercice sur une infrastructure qui reste un paquebot pas évident à manœuvrer.