Terres du Son : un festival accessible à tous #tds2017

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Depuis plusieurs années, les organisateurs de Terres du Son ont engagé une réflexion sur l’accessibilité du festival aux personnes en situation de handicap. Année après année, des améliorations sont ainsi apportées en lien notamment avec des associations travaillant sur les handicaps.

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L’an passé ce fut l’installation d’un chemin balisé, en 2013, une plateforme d’accueil pour PMR sur les deux grandes scènes, cette année Terres du Son a de nouveau amélioré son dispositif d’accueil aux personnes handicapées.

Réfléchir à l’accessibilité de manière globale est donc le défi que tente de relever le festival. Parmi les actions mises en places cette année, un renforcement du cheminement pour les personnes à mobilité réduite (PHMR), un travail accru à destination des personnes malentendantes avec la mise à disposition de boucles magnétiques sur les grandes scènes mais aussi au village. Un dispositif auditif qui relié sur la régie permet aux personnes portant des appareils auditifs « de bénéficier d’un son identique aux personnes valides » nous explique-t-on.

Toujours au village mais aussi sous le Chapito, ce sont des colonnes vibrantes sensorielles qui ont été également installées afin que les personnes malentendantes puissent notamment percevoir les basses.

Les personnes aveugles ou malvoyantes ne sont pas oubliées non plus avec un programme adapté en braille. Toujours niveau communication, les panneaux signalétiques sont traduits en langue des signes française depuis cette année également pour aider à la lecture aux personnes déficientes, sourdes et malentendantes.

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Une mise à niveau nécessaire et rendue possible grâce à la collaboration d’associations spécialisées.

Pour réaliser toutes ces actions, le festival Terres du Son travaille en collaboration avec différentes structures comme Tours 2 Mains pour la Langue des Signes, le Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS) de Tours, l’IRECOV (Institut de Rééducation et d’Education pour la Communication, l’Ouïe et la Vue) pour le braille ou encore l’association Quest’handi, chargé de faire un état de lieux du site du festival depuis deux ans : « Nous avions fait un bilan l’an passé avec le festival pour voir ce qui pouvait être amélioré, et nous le ferons cette année encore » témoigne une membre de cette association qui collabore avec plusieurs festivals. Et si elle note du mieux cette année, n’allez pas croire pour autant qu’elle ne reste pas vigilante aux améliorations qui restent à apporter : « Certaines choses sont encore à revoir comme les toilettes pour personnes handicapées qui sont trop étroites ou le chemin balisé qui ne va pas aux toilettes tout public justement», poursuit ainsi notre interlocutrice qui note cependant plusieurs bon points comme la création d’une commission regroupant une vingtaine de bénévoles, entièrement consacrée à l’accessibilité. Et à l’écouter, on comprend que ces enjeux d’aujourd’hui sont importants pour changer les consciences demain sur les questions autour du handicap : « Même si cela concerne peu de monde, les boucles magnétiques, les colonnes vibrantes sont importantes, les organisateurs d’événements doivent aujourd’hui considérer l’accueil de tous les publics » résume-t-elle. A ses côtés, sur la plateforme de la scène Ginkgo, une dizaine de personnes profitent avec une vue imprenable sur le public et la scène, du concert de Faada Freddy, pour le plus grand bonheur.

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