Le pitch : « Signes des Temps » ce sont des images chassées dans les rues, les bâtiments et les chemins de la Touraine ; des traces laissées par l’Homme pour l’Homme, parfois très claires, parfois très floues, violentes, commerciales et/ou drôles, mais toujours signifiantes – que ce soit grâce à des mots, des dessins ou des symboles – et potentiellement visibles par tous.
Parmi les fautes de goût de l’histoire quasi unanimement reconnues comme telles on peut citer le combo claquettes-chaussettes, le groupe espagnol Las Ketchup, le 3e épisode des Bronzés, les endives au jambon de la cantine scolaire, les chaussettes rouges de François Fillon, les hôtels du haut de la Rue Nationale à Tours, les babygros pour adultes et le c-string (si vous ne connaissaez pas, faites une recherche, vous ne serez pas déçus).
La pandémie de coronavirus nous a également offert quelques pépites… Du gel hydroalcoolique senteur tequila frelatée au masque porté sous le menton en passant par le concept même de l’écouvillon nasal qui déclenche chez n’importe qui une grimace encore plus marquée qu’un larsen pendant les balances d’un concert.
Et puis il y a le masque accroché au rétroviseur de la voiture. A la place même du petit sapin senteur vanille/menthe/groseille/cola (rayez la mention inutile), porté disparu. Un sent-bon qui ne manquera pas à grand monde, tout comme le gilet jaune posé telle une veste sur le siège passager. Ce masque en papier, souvent un peu usagé mais pas encore complètement périmé. Il pendouille au gré des virages, toujours à portée de main en cas de contrôle d’attestation inopiné ou en guise dernier recours si on est à court de protections neuves.
Le pire dans tout ça est peut-être que – sanitairement parlant – c’est moins nul que de retirer son masque et de l’accrocher-là que de le plier dans sa poche ou de le poser sur une table.
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