Le pitch : « Signes des Temps » ce sont des images chassées dans les rues, les bâtiments et les chemins de la Touraine ; des traces laissées par l’Homme pour l’Homme, parfois très claires, parfois très floues, violentes, commerciales et/ou drôles, mais toujours signifiantes – que ce soit grâce à des mots, des dessins ou des symboles – et potentiellement visibles par tous.
Emmanuel Macron a sifflé la fin de la récré au soir du mercredi 28 octobre, imposant le reconfinement dans tout le pays 28h plus tard dès le vendredi 30. Revoilà une partie de la France qui se fige pour ralentir une épidémie, et cette fois ça se fait en novembre, quand les jours raccourcissent, quand la dose quotidienne de grisaille supportable par l’être humain est largement dépassée.
Quand on se balade dans les rues c’est un dédale de vitrines éteintes, de rideaux baissés, de gens qui baissent la tête… Même des magasins qui auraient potentiellement le droit d’ouvrir préfèrent rester portes closes, sûrement parce que leur activité autorisée ne permettrait pas de maintenir un chiffre d’affaire suffisant (et comment je fais pour acheter mes gaufrettes hollandaises, sacrebleu ?!?).
Si certains commerces « non essentiels » restent ouverts pour du retrait de commandes passées via Internet (avec parfois une petite file d’attente), beaucoup n’essaient même pas de sauver les meubles. Les promotions s’affichent au-delà de leur date d’achèvement… et les décorations sur le thème d’Halloween jouent les prolongations. L’horreur, l’effroi, en mode perpétuel… Le commerce broie du noir et frissonne pour son avenir. Le coronavirus, ce démon qui fait fuir la clientèle sur des plateformes Internet. Cette épidémie qui transforme en fantômes des gens qui ne demandaient qu’à vivre…
Oui, quand on voit ça, survient ce sentiment qu’on nous a jeté un sort et qu’il faudra bien plus que des milliards distribués à coup de baguette magique pour trouver un antidote.
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