Le pitch : « Signes des Temps » ce sont des images chassées dans les rues, les bâtiments et les chemins de la Touraine ; des traces laissées par l’Homme pour l’Homme, parfois très claires, parfois très floues, violentes, commerciales et/ou drôles, mais toujours signifiantes – que ce soit grâce à des mots, des dessins ou des symboles – et potentiellement visibles par tous.
Dans la hiérarchie du toboggan il y a plusieurs niveaux : ça commence avec le jouet en plastique du jardin des grands parents acquis 69€99 chez Leclerc (prix psychologique, parce qu’à 70€ personne ne l’achéterait, c’est bien connu). Ensuite il y a celui du parc public : un peu plus grand, avec un parcours suspendu pour y accéder ; vers 4-5 ans on y fait ses prmeières chutes impliquant alors la découverte du Merchurocrome. Etape 3 : le toboggan à virages de la piscine qui fait rentrer le maillot de bain dans les fesses et enfin ceux qui ressemblent à une piste de bobsleigh dans les parcs d’attractions (là où on crie plus fort que lors d’un arrachage de dents).
Sur cette échelle de Richter de la glisse, où placer le toboggan de chantier du tribunal de Tours ? Son degré d’inclinaison semble relativement élevé, et la distance entre le bas de la pente et le sol particulièrement conséquente, laissant libre court aux tentatives de sauts périlleux pour qui voudrait s’y frotter (gilet fluo et casque de chantier obligatoire).
Qu’on s’entende bien : on est ici purement dans le fantasme, l’intrusion sur un tel site risquant de vous faire passer un peu plus de temps qu’initialement prévu dans l’enceinte du Palais de Justice. Néanmoins, avec les barricades qui cachent la zone d’atterrissage, on se plait à imaginer la présence d’une piscine à balles voire d’une piscine tout court, cette photo ayant été prise un jour de fortes chaleurs. Avec un peu de gourmandise, on se verrait même bien propulsé dans un bol de lait géant : et PAF, ça fait des Chocapic !
