Peetch : A la conquête de L’Amérique du Nord… et de l’espace

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Depuis mars 2015 et sa création lors d’un Start-up week-end à Mame, la petite histoire de Peetch continue de grandir. Application ludique et pédagogique réadaptant le principe de cadavre exquis à destination des enseignants et de leurs élèves, Peetch séduit de plus en plus d’utilisateurs mais aussi d’observateurs avec plusieurs prix à la clé, comme celui du Top Entreprises NR 2016 devant 1500 personnes au Vinci.

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Deux ans après sa naissance et moins d’un an après le lancement de sa version Beta, l’application tourangelle a déjà séduit 600 utilisateurs enseignants. Et les perspectives de développement sont encourageantes à en croire Elisa Hauet, co-fondatrice de la start-up tourangelle. Actuellement présente dans 36 pays, notamment par le biais des lycées français à l’étranger, Peetch bénéficie un peu partout, de l’intérêt actuel et constant pour les EdTech (les nouvelles technologies appliquées à l’éducation). Un intérêt qu’Elisa, Nicolas, Joris et Antoine, les fondateurs de Peetch, ont compris en proposant une application pratique et simple d’utilisation aussi bien pour les enseignants que pour les élèves. Une application qu’ils continuent de construire et d’améliorer progressivement grâce aux retours des enseignants utilisateurs. Depuis peu, sur demande de certains enseignants, la fonction « Peetch à la maison » est ainsi disponible, permettant aux élèves de travailler de chez eux, sur les devoirs demandés.

Pour découvrir en détail comment fonctionne Peetch, (re)lire notre article publié l’an dernier.

Une version premium au printemps

Soutenue par Sébastien Forest, créateur du site Allo Resto et business Angel, qui a investi dans le projet, l’équipe de Peetch poursuit donc son développement sur le terrain, tout en asseyant par ailleurs son modèle économique. Pour réussir cette partie essentielle, une levée de fonds est actuellement effectuée, mais surtout, l’équipe prépare le lancement dans le courant du printemps 2017 de la version finale, premium. « Cette version sera de 3 euros par an et par élève ». Il faudra alors convaincre les utilisateurs jusque-là séduits, de poursuivre sur la version payante, tout en ouvrant le monde de Peetch à de nouveaux. « Ce qui est compliqué c’est que celui qui utilise l’application (l’enseignant) n’est pas forcément celui qui paye (l’institution, l’école…) » résume Elisa Hauet, consciente du tournant que cela va être pour la suite.

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Pour autant, avec ses partenaires, la jeune femme se veut ambitieuse avec un objectif d’ « un million d’élèves utilisant Peetch d’ici fin 2018 ». Un chiffre important, comparé aux 12 à 15 000 touchés aujourd’hui, mais pas inatteignable explique-t-elle. Pour y arriver, l’équipe de Peetch compte notamment s’appuyer sur le marché d’Amérique du Nord qu’ils veulent investir massivement. Après avoir été accueillis pendant trois mois dans le plus grand incubateur de Montréal l’an dernier, Peetch bénéficie dorénavant d’un accompagnement dans le cadre de ce même appel à projets. « Sur la vingtaine d’entreprises qui étaient présentes, cinq ont été retenues, dont Peetch, pour la deuxième partie. Un des membres de Peetch va partir à Montréal pendant 6 mois pour développer l’application en Amérique du Nord » poursuit la CEO (Chief Executive Order) de l’entreprise tourangelle.

A la conquête de l’espace

Une formidable opportunité pour la start-up tourangelle que ses créateurs apprécient à sa juste valeur et qu’ils comptent saisir, en continuant en parallèle leur implantation ailleurs, à commencer par la France. Et cela passe par une forte présence sur le terrain, dans des événements comme les « coding goûter », à l’instar de celui de samedi prochain aux Deux Lions, mais aussi sur des salons professionnels comme cette semaine au BETT (British Education and Training Technology) à Londres, un grand rendez-vous sur les technologies numériques dans l’éducation.

Et pour aller toujours plus loin, l’équipe de Peetch espère même une présence dans l’espace au sein de la station internationale d’où le spationaute français Thomas Pesquet a lancé un concours d’écriture inspiré par « Le Petit Prince » ouvert aux moins de 25 ans. « L’idée est d’imaginer la suite du Petit Prince. Il sélectionnera et lira deux histoires parmi celles envoyées. Notre envie est de faire participer une classe de Touraine à partir d’une histoire écrite sur Peetch et que celle-ci soit sélectionnée pour être lue dans l’espace ». Vous l’aurez compris, Elisa et ses collègues voient loin. Peetch n’a pas fini d’écrire sa belle histoire.

Un degré en plus :

> Le site de Peetch

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