[On aurait pu vous en parler] Le feu d’artifice du 14 juillet

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Nos boîtes mail débordent ! Chaque semaine nous recevons des dizaines d’invitations pour relayer des événements forcément incontournables. Certains reviennent carrément tous les ans, au risque pour nous d’écrire quasiment la même chose d’une fois sur l’autre. En plus de ça, il faut bien dormir. Cette année, c’est décidé : nous ne pourrons pas être partout ! Et tant pis si cela crée des frustrations. Cela dit, nous avons trouvé LA solution : relater une fois par semaine des actualités tourangelles sans bouger du bureau, avec une petite dose de mauvaise foi.

« Oh la belle bleue ! Oh la belle rouge ! Oh la belle… c’est vert ou jaune ça ? » Chaque année c’est un incontournable : au soir du 13 ou du 14 juillet, on se rassemble au bord de l’eau, sur un stade ou dans un parc pour assister aux feux d’artifice. Tant pis si ça dérange les oiseaux migrateurs, si ça pollue l’air ou le sol, et si ça fait un sacré coût environnemental pour 10 à 20 minutes de spectacle. Depuis des siècles et des siècles, on apprécie de voir ces fusées s’élever dans les airs, éclater en centaines de cotillons lumineux et colorés. Les écologistes désormais aux manettes à Tours oseront-ils réduire la voilure ou déplacer le show vers une zone moins problématique, quitte à gâcher le plaisir ?

Presque toujours gratuit, le feu d’artifice c’est ce spectacle où tout le monde se masse sans distinction sociale, dans la discrétion de la nuit qui tombe progressivement. Ça fait un peu mal aux oreilles mais chaud au cœur, les enfants ont d’abord un peu peur avant de s’extasier quand ils grandissent. Au fil des étés passés ici ou là, on se surprend à devenir critique spécialiste en pyrotechnie pour juger que, cette année, celui de Tours était meilleur que le précédent, qu’à Joué on est mieux loti que dans cette ville de Bretagne où l’on passait nos vacances l’été dernier. Mais que rien ne vaut la démesure du Lac Léman ou de la Tour Eiffel.

En 2020, le coronavirus cloue les fusées au sol pour la Fête Nationale. Hormis dans quelques villages qui ne s’attendent pas à voir débarquer la grosse foule de la ville. Paradoxalement, d’ici la fin du mois, le Conseil Départemental organisera une série de spectacles pyrotechniques dont un déjà confirmé à Bléré le samedi 25 à 23h. En compensation du feu d’artifice qui clôture habituellement le festival Jour de Cher, annulé lui aussi. Une compensation bienvenue pour les afficionados. En revanche, on fait quoi pour remplacer le bal des pompiers ?

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