[On aurait pu vous en parler] La reprise des mariages à l’Hôtel de Ville de Tours

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Nos boîtes mail débordent ! Chaque semaine nous recevons des dizaines d’invitations pour relayer des événements forcément incontournables. Certains reviennent carrément tous les ans, au risque pour nous d’écrire quasiment la même chose d’une fois sur l’autre. En plus de ça, il faut bien dormir. Cette année, c’est décidé : nous ne pourrons pas être partout ! Et tant pis si cela crée des frustrations. Cela dit, nous avons trouvé LA solution : relater une fois par semaine des actualités tourangelles sans bouger du bureau, avec une petite dose de mauvaise foi.

Près de trois mois que ce n’était pas arrivé : un couple qui s’échange les alliances dans la salle des mariages de l’Hôtel de Ville de Tours. Fichu coronavirus, voleur de bonheurs. Pour un peu, l’adjoint au maire qui officiait ce jour-là en aurait oublié le protocole, sans doute l’esprit occupé par la campagne électorale tout juste relancée pour le deuxième tour des élections municipales. Imaginez la scène : « Madame… Voulez-vous prendre pour époux Mr Christophe Bouch… euh… Pardon. »

Ainsi le gouvernement autorise de nouveau les unions. Mais pas comme avant. Pas de famille nombreuse, juste un petit comité. Il y en a que ça va décevoir et d’autres grandement arranger. Plus besoin de faire venir cet arrière-grand-oncle. Mais doit-on absolument inclure cette cousine dans le club des 10 personnes autorisées ? Tout couple qui survit à cette sélection drastique de proches devrait au moins tenir jusqu’aux noces de laine (7 ans).

Si les cérémonies en mairie peuvent se tenir (sans masque pour le bisou et avec désinfection des alliances au gel hydroalcoolique), les grandes fêtes demeurent complexes à organiser. La chenille de fin de soirée avec la distanciation sociale c’est une hérésie. On peut partir en voyage de noces à plus de 100km mais dépasser les 1 000 bornes demeure aussi compliqué que le choix du prénom de son premier enfant (non, en dépit de ses attributs unisexe, Covid n’est pas une excellente idée).

La solution : attendre un peu, pour la fête comme pour le dépaysement. Aucune loi ne s’y oppose. De quoi se donner une bonne occasion supplémentaire de porter une seconde fois la robe ou le costume après un confinement dans la penderie de la chambre à coucher (et un lavage à 60° pour la désinfection ?).

Ce 1er mariage post-pandémie à Tours, on aurait pu vous le raconter. Mais on n’était pas invités.

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