Fermeture de l’Adresse : un dernier déjeuner au goût amer.

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«Mais où est-ce que je vais lire mon  journal le mercredi midi moi maintenant ?!».

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Hier, en même temps que le mois de septembre 2015 s’éteignait un lieu joyeux, bruyant, grouillant, simple, spontané, plein de vie : une évidente extension de chez-soi. Un lieu au départ potentiellement anodin, mais que la conjonction toujours aléatoire et arbitraire d’une cuisine, d’un service, d’un accueil, d’un emplacement et d’une déco avait su rendre unique et irremplaçable. Une recette que de nombreux tenanciers d’établissements de ce type recherchent parfois pendant des années sans jamais la trouver ou la réussir.

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L’Adresse était un endroit où la jeunesse tourangelle (lycéenne surtout) venait se dragouiller, refaire le monde, parler de la prochaine soirée chez machin et/ou humer l’air du jour en oubliant sa montre, se mélangeant sans calcul ni complexe aux habitants, commerçants, administratifs et autres chefs d’entreprise du quartier, en costard-cravate ou pas. Hier pour ce dernier repas, débordés et émus, Alexandra, Franck et leur équipe ont dignement fêté leur sortie de scène en assurant un service saturé, de très nombreux habitués étant venu les saluer de la plus belle des manières : en venant déjeuner.

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Fin de partie qui a pour ma part pris la forme d’un superbe veau marengo aux pommes de terre sautées (voir photo) et une classique mousse au chocolat (toujours impeccable ici). La Place Anatole France devra attendre des années avant de retrouver une telle atmosphère. Si tant est qu’elle la retrouve un jour.

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Un degré en plus

> Pour comprendre comment on en est arrivé là, lire nos précédents articles sur la fermeture de l’Adresse : celui du 4 mars 2015, celui du 30 juin 2015 et celui du 2 septembre 2015.

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