Ce lundi 30 octobre se tenait un exercice de simulation d’attentat à l’Espace Malraux de Joué-lès-Tours. Baptisé exercice NOVI, ce type de simulation est organisé par la Préfecture d’Indre-et-Loire avec les forces de l’ordre, (DDSP, Police Judiciaire, CRS, Gendarmerie), les services de secours (SDIS, SAMU et CHU), les associations agréées de sécurité civile, la ville de Joué-lès-Tours, Keolis.
Cet exercice a principalement pour objectif de tester l’opérationnalité des interventions des services de sécurité et de secours en cas de tuerie de masse et leur coordination pour conjuguer la mise en sécurité du site et l’aide aux victimes.
A retrouver avec le reportage en images de James Techer :
Notre reportage en images
Exercice simulation attentat
à l’Espace Malraux
Un exercice de sécurité civile Novi (nombreuses victimes) était organisé lundi 30 octobre à l’Espace Malraux de Joué-lès-Tours. Ce type d’exercice sert à tester en grandeur nature, la mise en oeuvre et la coordination des forces de l’ordre et des services de secours en cas de tuerie de masse.
Cet exercice a nécessité 6 mois de préparation. Sur place, 400 personnes étaient mobilisées dont 200 élèves infirmiers de la Croix Rouge chargés de jouer les victimes de l’attentat.
En octobre 2016, un exercice similaire avait eu lieu au stade de la Vallée du Cher et avait révélé plusieurs dysfonctionnements dans le dispositif de secours.
Le scénario choisi cette année, ressemble à l’attaque du Bataclan, avec une attaque terroriste à la fin d’un spectacle à l’espace Malraux de Joué-les-Tours.
Le scénario de cet exercice : 4 hommes armés ont pénétré dans l’Espace Malraux et en ont pris le contrôle, faisant plusieurs centaines d’otages, mais aussi des blessés et tués. Tout a été fait pour rendre le plus crédible possible cet exercice.
Environ une demi-heure après l’attaque, les forces de l’ordre, GIGN en tête interviennent.
Moins dune heure après le début de l’attaque terroriste, l’assaut est donné à l’intérieur de l’Espace Malraux.
Une fois à l’extérieur, les spectateurs évacués sont fouillés pour éviter tout danger.
Les blessés sont pris en charge sur place, avant d’être transférés dans les hôpitaux tourangeaux pour les plus graves.
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