Château Louise de La Vallière : Au-delà de la polémique, la promesse d’une plongée luxueuse au temps de Louis XIV

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Au-delà de la polémique liée au Da Vinci Lab, le château Louise de La Vallière promet calme et plongée dans les XVIIe et XVIIIe siècles…

Le château Louise de la Vallière, à Reugny, a fait plus parler de lui dans la case polémique cette dernière année, plutôt que dans celle liée au patrimoine et au tourisme.

 » Le projet va se faire car c’est un projet important pour la Touraine« 

La cause : la construction d’un bâtiment dans une parcelle agricole du domaine, pour l’heure non-constructible, pour accueillir le Da Vinci Lab, un incubateur de start-up dans le domaine des technologies de rupture (deep-tech) telles que le quantique, la biosynthétique et l’intelligence artificielle… Un projet ambitieux porté par l’entrepreneur Xavier Aubry (qui a racheté le château et son parc de 19 hectares en 2018 avec sa compagne Mira Grebenstein) mais qui se heurte à des oppositions environnementales et qui fut mis sur le devant de la scène comme point de rupture entre des élus locaux et la Préfète d’Indre-et-Loire Marie Lajus, débarquée depuis par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin et remplacée depuis par Patrice Latron.

Depuis, le projet qui vise une emprise au sol de 1250m², fait toujours parler de lui. Et pour cause, ce mercredi 14 février, s’ouvre l’enquête publique qui doit ouvrir la modification du PLU (Plan Local d’Urbanisme), permettant justement à ce bâtiment de se faire, chose impossible sur la parcelle choisie actuellement.

Sur cette polémique, Mira Grebenstein se montre peu bavarde lors de notre visite des lieux en ce mois de février 2024. « Je ne suis pas ici pour parler de cela, mais ce que je peux dire c’est que le projet va se faire car c’est un projet important pour la Touraine. La modification du PLU est d’ailleurs une bonne chose puisqu’elle permettra de protéger l’ensemble, aujourd’hui le parc n’est pas protégé par exemple, demain il le sera. Je rappelle également que nous sommes très vigilants à l’environnement, nous travaillons par exemple avec la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux depuis le début et bien avant ce projet. »

La promesse d’une parenthèse au temps de Louis XIV

Le début, il remonte à 2018, quand Mira Grebenstein et son mari Xavier Aubry, résidant alors en Suisse, tombent amoureux du château basé à Reugny, dans le Vouvrillon, et le rachètent à ses propriétaires d’alors pour un montant de 1,7 millions d’euros. « On a cherché un château pendant deux ans, puis on a visité celui-ci, avant même de voir l’intérieur je savais que c’était celui-ci. Le château m’avait choisi » explique la propriétaire actuelle. S’en suit deux ans et demi de travaux et près de 14 millions d’euros investis par le couple, afin de reconstituer une ambiance du XVIIe et XVIIIe siècle pour accueillir les touristes.

Inscrit comme relais et château, proposant des services de type 5 étoiles, le château Louise de La Vallière vient ainsi compléter la gamme de l’hôtellerie de luxe en Touraine, tout en cherchant à se démarquer. Les employés sont ainsi habillés en tenue d’époque et portent des prénoms d’emprunt. « Je veux vraiment que les clients se retrouvent dans une parenthèse, qu’ils vivent une expérience la plus immersive possible » explique ainsi Mira Grebenstein. Cette dernière n’a pas lésiné sur les moyens, confiant à Jacques Garcia, architecte spécialisé dans les intérieurs des hôtels et restaurants de luxe, la décoration des lieux : du bar à champagne à l’ambiance intimiste, à celle du restaurant gastronomique « l’Amphitryon » qui propose des repas à la bougie d’inspiration du XVIIe siècle, ou encore celle des 20 chambres et suites du domaine qui proposent elles-aussi, une plongée dans l’Ancien Régime.

Mira Grebenstein explique ainsi avoir voulu reconstituer le mobilier et la décoration d’époque jusqu’aux tapisseries murales commandées auprès de soieries lyonnaises. « On a cherché à replonger dans le temps de Louise de La Vallière » explique la propriétaire et gérante. Cette dernière favorite du roi Louis XIV a en effet vécu ici dans sa jeunesse et y a laissé son empreinte.

Et la clientèle anglo-saxonne, mais aussi française, tient à préciser la propriétaire, semble séduite par ce cocon temporel qui propose en plus de l’hôtel et du restaurant, un bar, un espace bien-être avec Spa, halothérapie (soins par le sel), massages…

Évidemment, comme toute offre luxueuse, les tarifs ne correspondent pas à toutes les bourses (entre 300 et 900 euros la nuit, menu au restaurant à 80 euros ou 120 euros par personne le soir). Pour autant, Mira Grebenstein précise que le lieu est ouvert à tous : l’espace bien-être (soins à partir de 150 euros néanmoins) ou le restaurant avec une offre bistronomique le midi (à partir de 35 euros).

Une ouverture des lieux qu’elle souhaite accentuer en proposant différents événements comme des soirées jazz dans l’espace bar à champagne au printemps prochain ou encore des réceptions dans l’espace Vauban situé dans le parc du domaine.

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