Ce qu’on a aimé (ou moins aimé) à la Braderie de Tours 2023

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Tradition de la rentrée, la Braderie de Tours a vu passer des dizaines de milliers de personnes en centre-ville ce dimanche 3 septembre. Amatrices et amateurs de bonnes affaires se sont parfois levés tôt pour dénicher les meilleurs plans, le tout sous un soleil radieux. Au total, plus de 600 boutiques, commerçants ambulants et particuliers participaient à l’événement. On débriefe.

On a aimé l’ambiance toujours chaleureuse de l’événement. On déambule bon enfant, on discute avec les commerçants, on fouille, et même si on ne trouve pas son bonheur on passe de bons moments dans un centre-ville piétonnisé pour l’occasion. Les plus gourmands pouvaient se régaler d’andouillettes, frites ou fouées, des jeux concours rythmaient également la journée Place de la Résistance.

On a aimé le bagout de certains commerçants pour tenter de nous faire acheter comme de vendeur de plâtres à peindre Place Jean Jaurès affirmant que ses produits « c’est toujours mieux qu’un jouet chinois ». Amusant aussi du côté de cette brocanteuse qui avait mis un petit panneau « C’est bientôt Noël, voici des idées cadeaux ». En effet, Noël c’est dans… 3 mois et demi. A chacun sa notion du bientôt.

On a moins aimé la difficulté à déterminer la qualité de certains produits. Plusieurs stands manquaient de transparence sur la traçabilité ou l’origine de leur marchandise. Et dans certains cas, des prix bas paraissent presque trop louches pour des produits prétendument premium. D’ailleurs, on déplore le double-jeu de vendeurs de parfums bas de gamme qui affichent sur des banderoles que leurs produits ne sont ni des contrefaçons ni des imitations mais les mettent dans des sacs en ne prononçant que le nom de grandes marques. Une demi-douzaine de parfums « élaborés à Grasse » (astuce marketing pour jouer sur la notoriété de la ville) pour 20€ ça ne peut pas être des produits premium. C’est impossible.

On a moins aimé certains prix qui ont tendance à s’envoler (4€ la fouée, 6€ le tourteau fromager !).

On a aimé les trouvailles insolites que l’on peut faire sur le Boulevard Béranger réservé aux brocanteurs : de vieux téléphones fixes à touuches, un panneau de signalisation (45€), des livres à partir de 20 centimes (le prix le moins cher vu ce dimanche), des vieux vinyles avec les meilleurs moments de l’émission radio de RTL Les Grosses Têtes avec Philippe Bouvard, une grande carte des Alpes ou encore de vieux pots de yaourt qui feront d’excellents contenants pour les soupes de l’hiver.

On a aimé le mix des odeurs, et particulièrement celle des saucissons, toujours aussi attirante.

On a moins aimé le périmètre de la manifestation qui se réduit. Cette année toute la place Jean Jaurès n’était pas occupée. Et la Rue Charles Gille ou l’Avenue de Grammont remplies de brocanteurs il y a encore quelques années sont aujourd’hui vides. De même, fini la brocante qui se prolongeait Boulevard Heurteloup.

On a aimé l’idée de l’association de commerçants Com & A de lancer une prébraderie le samedi, avec des enseignants proposant des réductions dans le centre-ville mais aussi à l’Heure Tranquille et à la Petite Arche. A terme, la structure espère que la ville fera une braderie sur deux jours, comme à Lille.

On a aimé la vente traditionnelle de mobilier des écoles de la ville de Tours, pour qui veut une petite chaise ou table d’enfant. Bien retapées ça peut être canon sur certains projets déco.

On a aimé les réflexions des badauds du genre « Je ne voudrais pas ça chez moi » ou « Je vais lancer une charge » pour une femme se baladant avec une tête de cerf en essayant d’écorcher le moins de monde possible.

Par ailleurs, notez que le Parti Ouvrier Indépendant a profité de la Braderie de Tours pour tenir un stand Boulevard Béranger. Il y alertait sur le manque de personnel à l’hôpital pédiatrique Clocheville situé juste à côté.

Un degré en plus :

Ce dimanche, la Banque Alimentaire de Touraine organisait également une brocante dans la zone des Grands Mortiers de St-Pierre-des-Corps. Objectif de l’association : récolter des fonds pour financer une unité de transformation des produits qu’elle récupère. Cela lui permettra de ne pas jeter des fruits et légumes en fin de vie qu’elle ne peut pas donner mais d’en faire des confitures ou ratatouilles en bocaux. L’événement n’était pas complet mais a tout de même attiré un peu de monde.

Si vous aimez chiner, notez qu’une autre brocante est déjà prévu ce dimanche 10 septembre quartier Beaujardin à Tours. Et qu’il y en a globalement tous les week-ends dans le département dont des mensuelles à Amboise ou Boulevard Béranger à Tours.

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