[Municipales à Tours] Tout ce que vous devez savoir sur le candidat Philippe Lacaile

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Les dimanches 15 et 22 mars on vote pour renouveler le conseil municipal de Tours. Sur 37 degrés, on a choisi de vous présenter en détail les candidats en tête de liste pour apprendre à les connaître avant de faire votre choix dans l’isoloir. Voici le portrait de Philippe Lacaile.

Fiche technique :

58 ans – Magistrat – Tête de liste « Tours en Mouvement »

CV :

Après des études à Sciences Po puis l’ENA, Philippe Lacaile a embrassé une carrière dans l’administration publique. Haut fonctionnaire il a d’abord travaillé au sein de ministères, notamment comme administrateur à la direction générale des collectivités locales au ministère de l’intérieur. En 1995, il devient magistrat au tribunal administratif de Bordeaux, avant de revenir à Tours, ville où il a grandi, en 2001 pour travailler auprès de Jean Germain.  Directeur Général de Services de la ville de Tours, il occupe le même poste au sein de la nouvelle communauté d’agglomération Tour(s) Plus, qu’il contribue à créer. Il reste à ces postes jusqu’en 2014, année où la ville de Tours bascule à droite avec l’élection de Serge Babary. Peu après cette élection, il quitte ses fonctions tourangelles pour rejoindre le tribunal administratif de Poitiers en tant que magistrat. En 2018, dans la perspective des élections municipales de 2020 à Tours, il créé l’association citoyenne « Tours en Mouvement » qu’il préside.

Le style :

Technique, c’est le mot qui nous vient en premier quand on pense à Philippe Lacaile. L’homme maitrise les sujets municipaux et intercommunaux. Une conséquence de son parcours professionnel au sein des services publics qui lui donne un aspect technocratique au premier abord, qu’il gomme au fur et à mesure de la campagne et de sa présence sur le terrain.

Ses principales idées :

Philippe Lacaile promet un projet raisonnable pour les finances de la ville. Son programme repose sur trois grands axes : « Développer l’emploi et l’innovation », « Faciliter la transition énergétique » et « Mettre en place la démocratie participative ».

Dans le détail, on retrouve quelques propositions phares comme la création d’un centre d’affaires sur l’Ilot Vinci et en profiter pour repenser la place de la gare en la végétalisant après avoir déplacer la halte routière. Côté environnement, il promet la plantation de 6000 nouveaux arbres. Autre projet majeur : faire du futur quartier des casernes un éco-quartier de nouvelle génération avec l’intégration d’habitats sociaux, notamment à destination des habitants du Sanitas touchés par le projet de Rénovation Urbaine (470 logements sociaux détruits). De sensibilité de centre-gauche, Philippe Lacaile veut également conduire une politique sociale en revenant à la gratuité des cantines scolaires pour les ménages aux revenus modestes mais aussi en instaurant une tarification des transports plus solidaire.

Sur le volet démocratie participative, comme d’autres, il propose un budget participatif (5 % du montant des dépenses d’investissement annuelles), mais aussi l’instauration de pétitions citoyennes permettant d’inscrire un sujet aux débats du conseil municipal (avec un seuil de 1 400 signatures).

Ses points forts :

Du fait de son passé de DGS, Philippe Lacaile maitrise incontestablement les sujets de la ville. Précis sur ses propositions, il intègre notamment systématiquement les contraintes financières, point clé de tout projet public, ce qui n’est pas forcément le cas de tous les candidats. Sa liste est également 100% citoyenne, en dehors de tout parti ou mouvement politique. Une liste issue de son association « Tours en Mouvement » qu’il a lancé dès 2018, se donnant ainsi le temps de proposer un projet crédible.

Ses points faibles :

Principal point faible de Philippe Lacaile : son déficit de notoriété. Jusque-là homme de l’ombre, le candidat doit désormais incarner autre chose qu’une image d’homme de dossier. Une élection municipale se gagnant en effet également aussi sur la personnalité de sa tête de liste.

Autre difficulté pour la tête de liste de « Tours en Mouvement », sa position sur le centre-gauche de l’échiquier politique est plutôt embouteillée avec deux autres candidats dits indépendants (Mickaël Cortot et Nicolas Gautreau). Malgré des discussions, aucun accord n’a pu être trouvé entre tous. Le risque d’émiettement des voix est ainsi bien réel.

La question bonus :

Sans local de campagne, Philippe Lacaile a privilégié une voiture électrique à son effigie pour se faire voir en ville dans tous les quartiers. A quand le vélo-cargo ?

Un degré en plus :

Son site de campagne : https://toursenmouvement.fr/

Sa page Facebook : https://www.facebook.com/ToursenMouvement/

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