L’année 2014 a rebattu les cartes des ténors politiciens en Indre-et-Loire, retour sur les tops et les flops de l’année, à la sauce 37°…
A la bonne température :
Serge Babary :
Incontestablement la personnalité politique tourangelle de l’année 2014, tant l’ancien président de la CCI a surpris son monde en s’imposant, non seulement à la mairie de Tours, mais avant cela comme homme fort à droite réussissant le tour de force de créer une unité autour de lui. Quasiment un tour de magie quand on sait d’où partait la droite tourangelle il y a deux ans. Autre tour de magie, réussir à incarner le renouveau de la droite et de Tours bien qu’étant ancien adjoint de Jean Royer. Rien que cela, ça valait bien une première place.
Philippe Briand :
Le nouveau roi de l’agglomération aura lui aussi vécu une année pleine. Une réélection aisée à Saint-Cyr-sur-Loire, l’élection à la tête de Tour(s)Plus, Philippe Briand a en plus réussi à passer au travers des remous du scandale de l’affaire Bygmalion, lui qui était pourtant trésorier de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. Seule ombre au tableau, une petite soirée polémique au Temps Machine en octobre, mais bon après tout, une telle belle année, ça peut bien se fêter non ?
Emmanuel Denis :
Nouveau venu en politique en 2014 : Emmanuel Denis, le bambin descendu des toits pour mettre la main sur la maison verte EELV au terme d’un imbroglio interne. Finalement il s’est affirmé par une campagne tonique lors des Municipales, qui préfigurait un style jamais démenti depuis. Le désormais leader EELV sur la ville de Tours s’affirme depuis sur tous les sujets majeurs, est présent dans toutes les causes, dans les médias. Un marketing de choc qui a permis de replacer EELV au centre du débat politicien à Tours. De quoi faire de lui l’un des deux chefs d’opposition, avec Jean-Patrick Gille pour le PS, au maire de Tours, Serge Babary et au président de l’agglomération, Philippe Briand.
Laurent Baumel :
Omniprésent dans les médias, nous avons sélectionné Laurent Baumel pour son habileté à passer à côté du tourbillon de la débâcle électorale de la gauche aux Municipales. L’ancien maire de Ballan-Miré ne s’était en effet pas représenté, laissant Pascale Boudesseul, sa première adjointe mener la bataille qui sera perdante. Pendant ce temps, Laurent Baumel est resté dans l’ombre pour mieux ressortir du bois du côté de Paris en endossant le costume de Laurent la Fronde, l’un des leaders des députés socialistes frondeurs.
On aurait pu les citer :
Olivier Lebreton / Céline Ballesteros / Claude Bourdin / Jean-Patrick Gille / Cédric de Oliveira / Wilfried Schwartz /…
Grosse fièvre :
Jean Germain :
Difficile de ne pas commencer par Jean Germain, l’ancien maire PS de Tours, qui a connu une année digne d’un état grippal : Une défaite aux municipales imprévisible quelques semaines auparavant, une affaire de Mariages Chinois trainée comme une casserole depuis deux ans et qui a continué à l’empoisonner cette année.
Jean Germain ne gardera certainement pas un bon souvenir de 2014. Heureusement pour lui, il avait déjà anticipé l’avenir en se faisant élire au Sénat. Remarquez, avec un seul mandat, il peut s’enorgueillir d’être un bon élève en terme de non-cumul, et toc !
Frédéric Augis :
Bien qu’élu, Frédéric Augis a certainement passé quelques nuits agitées sur fond de sueurs froides. En observant les premiers instants du mandat de Frédéric Augis, on se rend compte que le premier édile jocondien a crevé l’écran, mais non moins pour ses décisions que pour de sombres histoires de tract (dont la paternité n’est pas connue) ou de lettre (revendiquée cette-fois) sur la théorie des genres, ou encore par son attitude (avec d’autres élus soyons justes) lors d’une soirée au Temps Machine. Bref l’homme n’aura certainement pas vécu le début de mandat qu’il souhaitait.
Sophie Auconie :
On aurait pu titrer cette partie « Les Malheurs de Sophie », mais cela aurait été trop facile. La pauvre Sophie Auconie n’aura pas bénéficié de la bonne année de la droite tourangelle. Faisant partie de l’auto-proclamé G4 ayant conduit à la victoire de Serge Babary, Sophie Auconie aurait du légitimement avoir une place importante au sein du nouvel organigramme municipal avant de finalement jouer l’option de la carte européenne. Malheureusement une élection ça peut se perdre, même quand la dynamique semble là. Bilan : des pleurs et une belle gueule de bois plus tard, Sophie Auconie n’est plus que simple conseillère municipale. Ah les joies de la politique.
Cécile Jonathan :
Numéro 2 sur la liste de Jean Germain aux Municipales, Cécile Jonathan était appelée elle aussi à obtenir plus de responsabilités. Même après la défaite aux Municipales, en toute logique elle aurait pu devenir le leader de l’opposition socialiste à la mairie de Tours, mais après un premier Conseil Municipal compliqué, Madame Jonathan est devenue discrète, trop discrète pour mener ses troupes, si bien que c’est Jean-Patrick Gille qui semble avoir pris le relais pour devenir l’opposant numéro 1 au maire de Tours.
On aurait pu les citer :
Philippe Le Breton / Gérard Garrido / Claude Roiron / Mickaël Cortot …