Echangeur autoroutier, nouvelle gare… les grands enjeux de Tours Métropole à l’Est de Tours

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La zone de Rochepinard et de la gare de Saint-Pierre-des-Corps va faire l’objet de grands travaux dans les prochaines années. Présenté officiellement cette semaine, le projet qui en est au stade des pré-études, met en piste de nombreux acteurs publics locaux (Tours Métropole, les villes de Tours, Saint-Pierre-des-Corps, Saint-Avertin, la Région Centre Val de Loire), mais aussi l’Etat ou encore des acteurs économiques comme Vinci Autoroutes ou la SNCF.

Il faut dire que la zone a une portée singulière étant à la fois un axe d’échange avec l’autoroute A10, la gare TGV de Saint-Pierre (et tout le pôle ferroviaire), mais aussi une zone d’activités avec les Atlantes, les Grands Mortiers ou encore une zone de loisirs avec le Parc des Expositions, le complexe de la Vallée du Cher ou le pôle nautique.

A terme, l’idée est de repenser complètement un espace de 450 hectares au total en y incluant un nouvel échangeur autoroutier dans le cadre de la convention « Autoroute bas carbone » signée il y a deux ans. Cet échangeur intégrera un pôle de mobilités douces et Vinci s’engage à créer des passerelles (au nombre de 3) pour piétons et cyclistes au-dessus de l’autoroute pour faciliter les déplacements de part et d’autres.

Autre projet structurant : le déplacement de l’accès principal de la gare corpopétrussienne au sud des voies ferrées (l’accès est aujourd’hui au nord). Ce projet est dans les cartons depuis plusieurs années et se révèle complexe, mais important pour l’agglomération tourangelle. La SNCF estime en effet que le trafic en gare de Saint-Pierre passera d’ici 2030 à 9 millions de voyageurs par an contre 4,2 millions aujourd’hui. La gare actuelle étant vieillissante il faut la repenser.

En basculant son orientation au sud des voies ferrées, cela va redonner également de l’intérêt à la zone des Grands Mortiers. « Sur l’ensemble du site de 450 hectares il y a aujourd’hui 7000 emplois et une zone qui fonctionne mais qui se révèle être vieillissante et obsolète » a indiqué Frédéric Augis, le président de Tours Métropole. « C’est une zone très artificialisée, pas simple à travailler mais la volonté est là et les projets ont prêts à partir » a-t-il poursuivi.

Parmi ces projets notons encore un travail de reverdissement de la partie loisirs autour du stade de la Vallée du Cher. L’idée est de renaturaliser un peu le site et de créer des passages facilitant sa traversée pour les mobilités douces.

Tous ces projets ne verront pas le jour tout de suite. Pour l’heure deux études vont avoir lieu pour un total de 400 000 euros. Le lancement des premiers gros travaux devrait se faire par la suite, d’ici deux ans.

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