C’est un élément de langage que l’on entend souvent lorsque des élus se retrouvent impliqués dans des affaires. La mise « en retrait » de certaines fonctions. C’est le cas par exemple de l’Insoumis Adrien Quatennens, accusé de violences conjugales et qui s’est mis « en retrait » de ses fonctions au parti sans pour autant quitter son poste de député du Nord.
Autre exemple en Touraine cette fin de semaine. Accusé d’avoir giflé son ex-directeur de cabinet fin juin 2020 à Tours Métropole, le maire de La Riche Wilfried Schwartz annonce ce vendredi qu’il se met « en retrait » de ses fonctions communales. Condamné en appel à 6 mois d’inéligibilité et 3 000€ d’amende, il aurait dû démissionner mais a choisi de tenter le recours en cassation. Une démarche qui lui permet de conserver ses mandats politiques le temps que son dossier soit examiné.
Néanmoins, la situation devenait difficilement tenable. « Afin de préserver les intérêts de la Ville de la Riche, des projets qu’elle porte et d’actions qu’elle mène » Wilfried Schwartz quitte donc ses fonctions de maire. Mais ne démissionne pas pour autant du conseil municipal. La différence est importante car elle permet à l’élu de conserver son poste de vice-président chargé des mobilités à Tours Métropole, ce qui lui permet notamment de rester pilote du projet de 2e ligne de tramway. Il reste également conseiller départemental du canton La Riche / Ballan.
En attendant son remplacement à la mairie, c’est le premier adjoint Filipe Ferreira-Pousos qui assurera ses fonctions. Un nouveau maire sera ensuite élu sous deux semaines par l’ensemble du conseil municipal.