Officiellement investie par les partis UDI et LR sur la 3e circonscription d’Indre-et-Loire pour les prochaines élections législatives, Sophie Auconie doit faire pour le moment face à une dissidence, celle du maire de Loches Marc Angenault. Ce dernier a déclaré ces derniers jours, à plusieurs reprises à la presse, sa volonté d’aller au bout et de défendre les couleurs des Républicains et de la droite face à la conseillère municipale de Tours et ancienne députée européenne.
Une dissidence des plus malvenues, dans une circonscription où la droite peut espérer faire tomber la ministre de la Santé, Marisol Touraine, à condition de partir unie. Marisol Touraine, élue dans le Lochois en 2012, bénéficie toujours d’une aura plutôt positive dans cette circonscription et ce malgré un climat défavorable à la gauche. Il faut dire que la Ministre de la Santé est revenue régulièrement au cours du quinquennat, au gré des manifestations, inaugurations publiques… histoire de ne pas se faire oublier.
Face à une telle situation, l’élue UDI joue l’unité et propose aujourd’hui à Marc Angenault le poste de suppléant sur sa candidature. « L’union de la droite est nécessaire pour gagner sur cette circonscription, notre but c’est vaincre l’abstention, le FN et Marisol Touraine » déclare-t-elle à 37°. Une union de la droite qui serait salvatrice. Mais Marc Angenault, le maire de Loches, également représentant des Républicains dans cette partie de la Touraine a décidé ne pas accepter la main tendue de Sophie Auconie. A nos confrères de la NR, ce dernier s’en explique : « Je reste toujours sur ma position, car j’ai été investi par Les Républicains en juin dernier. Je suis le candidat de ce territoire […] Sophie Auconie est une candidate d’opportunité ».