Voyou a partagé sa bonne humeur communicative au Temps Machine

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En pleine tournée, dans la foulée de la sortie de son premier album « Les bruits de la ville » assez unanimement salué par les divers critiques et médias, Voyou était sur la scène du Temps Machine ce jeudi soir. Sur la scène du Club de la salle jocondienne, Voyou a débarqué en pleine forme et une envie de partager son humeur joyeuse avec le public.

Enthousiaste et enthousiasmant, le sourire permanent, Voyou communique ses bonnes vibrations avec aisance. Avec un décor orné de feuilles rappelant les forêts tropicales et les cinq lettres de son nom d’artiste affichées en fond de scène, Thibault Vanhoolen, son nom dans le civil, nous emmène dans un univers coloré et enjoué. A l’aise sur scène, l’artiste s’amuse avec le public et prend du plaisir à partager sa musique et sa prose faussement naïve et cela se sent.

Drôle, touchant parfois (comme sur la chanson « Il neige »), Voyou dégage une véritable prestance sans forcer le trait de sa personnalité, avec fluidité et naturel.

Parfaitement accompagné par ses musiciens (Laura Etchegoyhen, Lætitia N’Diaye et Diogo Strausz), Voyou enchaîne ses chansons comme autant d’histoire à conter, des plus connues comme « Les Trois Loubards » ou « Les bruits de la ville » aux plus récentes comme « Le confort », premier extrait de son nouvel EP qui sortira en janvier prochain.

Au final, on retrouve la fraîcheur qui nous avait séduit sur l’album, le petit grain de folie en plus et on aime.

Raphaël Guattari : le Tourangeau à suivre

Pour parfaire cette belle soirée musicale, se produisait en première partie le Tourangeau Raphaël Guattari. Si ce nom ne vous dit encore rien, retenez-le car c’est assurément une des révélations locales à suivre. Déjà repéré par les milieux initiés, Raphaël Guattari que nous découvrions sur scène, a conforté toutes les bonnes choses que nous avions décelé à l’écoute des quelques morceaux disponibles sur le web.

 

Soutenu par La Souterraine, une structure d’accompagnements d’artistes des plus réputées, repéré par les Francofolies de La Rochelle où il a intégré en tant que résident « les Chantiers », le dispositif pour artistes émergents, Raphael Guattari est promis à un bel avenir. Artiste de sa génération, le jeune Tourangeau (24 ans), s’affranchit à merveille des barrières entre styles pour les incorporer dans son projet hybride et pleinement contemporain. Entre rap, chanson, sonorités latines, groove… il distille un univers dont on serait forcément tenté de rapprocher de ceux d’artistes comme Lomepal ou Roméo Elvis. En plus local, cela nous a fait penser également à Cordeone, période « Vida », l’usage du portugais par moments (ici dans son versant brésilien) n’y étant pas étranger.

Avec une certaine nonchalance assumée, un sens aiguisé pour les mots et quelques punchlines bien senties sur des thèmes du quotidien qu’il réussit à affranchir du déjà vu, Raphaël Guattari a séduit le public du Temps Machine. On est prêts à prendre le pari qu’il reviendra dans la salle jocondienne à l’avenir en tête d’affiche…

Crédits photos : Claire Vinson pour 37 degrés

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