SuperFlux : dernier plaisir avant départ pour Nicolas au Temps Machine

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Le festival Superflux, co-organisé par Le Petit Faucheux et Le Temps Machine, qui s’est tenu le week-end dernier avait une saveur particulière pour Nicolas, chargé de production et administrateur au Temps Machine. Ce dernier vivait en effet son dernier grand événement, avant de quitter la SMAC jocondienne après six ans de bons et loyaux services.

Personne plutôt discrète, Nicolas Rotenberg fait partie de l’équipe de l’ombre gérant Le Temps Machine depuis son ouverture en 2011. Arrivé en tant que chargé de production, ce dernier est devenu depuis 2014, l’administrateur du Temps Machine. Un travail de l’ombre, chronophage mais néanmoins indispensable pour faire tourner la boutique.

Le festival SuperFlux qui s’est tenu le week-end dernier était l’occasion pour Nicolas de sortir la tête un peu des documents officiels. Membre du comité de programmation de l’événement, Nicolas a été un des ardents activistes de ce festival expérimental, co-organisé avec Le Petit Faucheux : « C’est vrai que je suis un peu moins administrateur sur SuperFlux. C’est un événement qui me plaît particulièrement parce qu’il est audacieux mais aussi parce que c’est l’occasion de tisser des liens forts avec le Petit Faucheux avec qui les choses se sont faites très naturellement parce qu’on parle la même langue ».

Cette langue c’est l’envie de surprendre, de dépasser les codes habituels, de tenter des choses… l’essence même de ce festival SuperFlux qui revient chaque année en mars dans les deux SMAC de l’agglomération mais aussi dans des lieux atypiques avec des projets atypiques également. Pour cette édition 2017, citons entre-autres la batterie fragile en porcelaine exposée au musée des Beaux-Arts, sur laquelle la batteuse Valentina Magaletti, membre du groupe Tomaga, a pu s’essayer samedi après-midi. Autre folie, le marathon musical organisé dans la salle de Jean Vilar du Grand Théâtre de Tours, avec neuf heures de concert participatif aux côtés de Cédric Piromalli et Jozef Dumoulin, artistes associés du Petit Faucheux. Citons encore la soirée du vendredi avec les concerts des big-band d’Aquaserge Orchestra ou encore de Fred Pallem et Le Sacre du tympan et leurs reprises du répertoire du compositeur François  de Roubaix.

« Je suis très fier d’avoir été de cette histoire »

Oui SuperFlux est un festival atypique en son genre par sa volonté d’expérimentation, de découvertes de pratiques et d’univers musicaux souvent peu mis en avant. Un festival qui avait une saveur d’autant plus particulière cette année pour Nicolas Rotenberg, puisque ce dernier quitte le Temps Machine à la fin du mois de mars après 6 ans de bons et loyaux services. Une page qui se tourne pour Le Temps Machine, Nicolas faisant figure des piliers historiques de la salle jocondienne. un des derniers en place, issu de l’équipe de départ de Travaux Publics.

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« J’ai vécu une aventure unique tant professionnellement qu’humainement avec beaucoup de rencontres marquantes. Je suis très fier d’avoir été de cette histoire » témoigne-t-il aujourd’hui. « Ce qu’on a fait avec l’équipe de Travaux Publics au départ était ultra audacieux. Je trouvais cela extra. Le projet tenait sur de grosses relations entre les membres, sur une cohésion d’équipe ». Une cohésion qui allait s’effriter en 2014 avec le départ de plusieurs membres. « C’est à ce moment-là que je suis passé de chargé de production à administrateur. Je n’y connaissais pas grand chose et ce fut un peu compliqué au début avec les changements qu’il y avait mais j’ai appris ». Un nouveau rôle que Nicolas prend à cœur mais qui éloigne ce passionné de musique (c’est lui aux platines sur la photo aux côtés de Rubin Steiner) de la partie artistique du projet. « Cela me manque un peu même si à côté j’ai d’autres activités notamment au sein de Cocktaïl Pueblo ». Et c’est justement pour retrouver ce volet artistique dans sa vie professionnelle que Nicolas quitte donc Le Temps Machine et s’en va rejoindre le label tourangeau « Un Je ne Sais Quoi !» : « Ils avaient  envie de recentrer leurs activités sur la partie création et production de contenus. Je travaillerais notamment sur la production de disques ».

Un départ qui marque forcément un tournant, au vu de ses fonctions, au sein du Temps Machine. La fin d’une transition entre une première période estampillée Travaux Publics et une seconde made in ASSO.

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