Seulement 3 semaines pour découvrir 52 artistes à l’Hôtel Goüin de Tours

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En 2023 l’Hôtel Goüin de Tours a dépassé la barre des 60 000 entrées, soit une progression de 15% en un an. Même si l’accès du monument de la Rue du Commerce est gratuit, il s’agit là d’une fréquentation conséquente : supérieur au Musée du Compagnonnage ou au Centre de Création Contemporaine situés dans le même quartier, et quasiment équivalente à celle du Musée des Beaux-Arts. Administré par le Conseil Départemental, le site débute 2024 avec une première exposition qui a de quoi confirmer cette dynamique.

Olivier Caux, Rebecca Loulou, Alain Dutour, Gil KD… Ces noms d’artistes tourangeaux, on les connait et, pour certains, on a déjà évoqué leur travail sur 37 degrés. Jusqu’au 11 février, ils font partie des 52 hommes et femmes participant à l’exposition Un autre monde de l’Hôtel Goüin, Rue du Commerce.

Le projet est dirigé par l’Artothèque de Touraine. Cette association qui compte 55 artistes partenaires fonctionne comme une bibliothèque : moyennant un abonnement à 10€ par mois elle vous prête des œuvres d’art à accrocher ou installer chez vous pendant 3 mois. Et chaque trimestre, vous changez. C’est l’assurance d’une décoration évolutive, et une manière originale de s’entourer d’un travail remarquable pour un prix assez modique (quand on sait qu’un tableau ou une sculpture peut vite coûter plusieurs centaines voire plusieurs milliers d’euros).

Pendant trois semaines, les partenaires de l’Arthotèque de Touraine transforment donc l’Hôtel Goüin en galerie collective pour présenter leur travail. Tout ce qui est présenté sur les 3 étages du bâtiment est à vendre, et il y en a pour tous les budgets.

La promesse du titre est respectée : on voyage au fil du parcours. Un peu à Tours avec une formidable peinture d’Haissam Chamloni dans laquelle on aperçoit la cathédrale Saint-Gatien, mais aussi dans un espace presque japonisant quand on contemple le tableau de Claudine Dumaille émaillé de Pikachu (le plus célèbre des Pokémons).

Au 2e étage, il faut prendre des jumelles pour distinguer les détails du paysage coloré de Patrice Dulory. Au niveau inférieur, c’est le sourire qui domine via les créations de Gérard Lebègue aux faux airs de photos de famille dans des cadres improbables. L’espièglerie encore, juste à côté, avec l’étrange véhicule de Rémy Gendre, qui nous propose aussi des toiles qui ressemblent, un peu, aux fameux tests de vision des opthalmos.

Les icones de notre monde détournées, voilà l’un des fils conducteurs de cette exposition. Ici Catwoman plus grâcieuse et précieuse que jamais puisqu’elle tient un diamant entre les mains/pattes (œuvre d’Olivier Caux). Et là, les fauteuils rétro de Laurylle Bussé qui semblent abandonnés au milieu d’une nature fantastique. Partout on se laisse emporter, guider par les couleurs, les formes et les univers. L’ensemble amène un peu de gaieté à cet hiver trop gris.

Précision : l’entrée est gratuite du mercredi au dimanche entre 14h et 18h.

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