Pour fêter la sortie de son premier album, Jekyll Wood donnait vendredi 1er juin un concert dans le club du Temps Machine.
Jekyll Wood est seul en scène et même seul à l’affiche. Ce soir, pas de première partie. C’est un retour aux sources pour le musicien : il revient au format « one man band » (homme orchestre) qui fait sa fierté et sa renommée locale. Dans le public on trouve majoritairement des quarantenaires. Le concert tarde à commencer, mais les spectateurs ont déjà le nez contre la scène.
En tenue décontractée, Jekyll Wood fait son entrée. Derrière lui trône une scénographie imposante et sublimée par un jeu de lumière calibré. D’entrée de jeu, Jekyll Wood montre ses différents talents de musicien : son jeu de guitare slapé (qui consiste à frapper les cordes avec ses doigts), sa dextérité à la MPC (boîte à rythmes), ses talents de beatboxeur et de bidouilleur de machines.
Il faut saluer la performance mais il est parfois un peu épuisant de voir l’artiste courir entre ses instruments. Le côté seul en scène trouve toute sa justesse et sa profondeur artistique lorsque Jekyll Wood calme le jeu avec des chansons plus sensibles, créant plus d’intimité avec le public.
Après un rappel, l’artiste revient avec le titre Waiting for you issu de son premier EP sorti en 2013. Les paroles sont reprises par le public et le lien avec les spectateurs se renforce sur le titre Anymore. Jekyll Wood pose sa guitare sur le bar du Temps Machine pour un long solo de guitare. A ce moment là, les spectateurs sont dans sa bulle.