Qui se cache derrière ce portrait mystère ?

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Découvrez qui se cache derrière le portrait mystère paru dans notre magazine 37°Mag n°10 – édition automne 2023. Un magazine à découvrir en ligne ici, ou à retrouver en physique dans l’un de nos 200 points de dépôts sur tout le département (la liste ici)

Si on vous donne la couleur ou le nom de son micro, vous trouverez directement qui se cache derrière ce portrait mystère. Animateur culturel, animateur social, dj, batelier, il a comme les chats plus d’une vie mais avec un dénominateur commun : l’humain. Portrait mystère d’un humaniste qui anime les soirées tourangelles et d’ailleurs…

Comment es-tu devenu batelier de Loire ?

Cela date de l’époque où je travaillais avec des demandeurs d’asile à Blois. On s’était rapproché d’une association, l’Observatoire Loire, qui avait un chantier de construction de bateau et on a monté un projet pour en fabriquer un avec eux et les demandeurs d’asile. Certains ont passé le permis fluvial à cette occasion et l’un d’entre eux, qui venait du Congo a eu un contrat de travail pour faire le passeur du bac sur les rives de la Loire à Blois.

J’ai trouvé par la suite refuge sur la Loire, j’ai intégré une association de bateliers à Chaumont-sur-Loire en tant que bénévole puis j’ai monté un projet de bateaux au niveau d’Amboise et je suis devenu batelier à Amboise pendant 3 ans. J’ai retrouvé ensuite Clément qui a monté La Rabouilleuse à Rochecorbon. L’année dernière j’ai pu racheter un bateau à un copain et c’est pour ça que l’on se retrouve aujourd’hui sur « Sardine Oumouk ».

Que représente la Loire pour toi ?

La Loire c’est un peu comme le sang qui coule dans mes veines, elle fait partie de moi. Mais elle a un charme qui rend addict, un mélange de force et de quiétude, c’est des couleurs qui changent en permanence, ce sont des aventures aussi. C’est un fleuve à part, il faut la pratiquer pour la comprendre.

Et comment en es-tu arrivé à créer une animation musicale et en faire ton métier ?

Tout est parti avec l’association Emulation qui organisait un mini-festival, Open Mind, où tout le monde était déguisé. J’ai cherché à développer une animation pour compléter l’offre musicale de l’événement. On a commencé par un blind test grâce aux bénévoles de l’association qui ont fabriqué des machines à buzzer. On a fait ça pendant trois éditions d’Open Mind et puis après on a fait d’autres festivals et cela a rapidement pris.

Qu’est-ce qui plaît, selon-toi dans ton concept de blind-test ?

Tu as une playlist musicale avec à la fois des chansons que tes enfants écoutent mais aussi des vieux tubes. On mélange tous les styles, on ne fait pas de thématique ce qui fait que tout le monde peut s’y retrouver. Et puis il y a l’ambiance, cela fait beaucoup mais encore une fois, l’ambiance c’est le public qui la fait j’ai envie de dire. Et enfin il y a le côté jeu qui plait aussi.

Que ce soit dans tes métiers précédents ou dans celui-ci, ce qui marque c’est l’aspect humain et le lien social qu’il y a dans ce que tu fais…

L’idée c’est de rassembler les gens oui, de dépasser les barrières et de se retrouver tous ensemble. Que ce soit autour de la musique ou autre chose, le support sert à cette finalité-là.

Sans dévoiler le nom, l’univers de ton blind test est singulier également…

C’est un pas de côté oui, mais toujours dans la dérision. Je suis musulman, je ne m’en cache pas, donc c’était marrant de tourner autour de l’univers que l’on a créé, car c’était à contre-courant. Mais on ne réduit pas à cela, les autres animateurs sont d’autres cultures, comme je le disais on mélange tout le monde, on ne fait pas de différence.

Vous pensez avoir trouvé qui se cache derrière ce portrait mystère ?

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