Quand l’Opéra de Tours s’empare du Petit Chaperon Rouge…

Facebook
Twitter
Email

En cette fin mars, l’Opéra de Tours proposait pour deux représentations une version du « Petit Chaperon Rouge » par Guy François Leuenberger pour la musique et Stefania Pinnelli pour le livret.

Contrairement à d’autres contes de Perrault comme « Barbe Bleue », « Cendrillon » ou « La Belle au bois dormant », « Le Petit Chaperon Rouge » n’a que très peu inspiré les scènes lyriques. Il n’en existe que deux versions, tombées dans l’oubli : l’une de Gaston Serpette (1885), et l’autre de Célestin Fontana (1943).

La mouture proposée par l’Opéra de Tours n’est pas très loin de la célèbre histoire dans laquelle une petite fille au capuchon rouge va porter à sa mère-grand des provisions préparées par sa maman, mais qui se verra confrontée à un loup. Cela dit la fin de ce conte n’est pas celle imaginée par Charles Perrault en 1697.

Proposé pour les petits aussi bien que les grands, ce spectacle a été accueilli avec ferveur par une salle à majorité enfantine qui au salut final a même applaudi le loup !

L’orchestre symphonique Région Centre-Val de Loire-Tours, sous la direction de Patrick-Marie Aubert, accompagne comme toujours avec brio, Anne Sophie Petit, incarne Le Petit Chaperon Rouge » fillette délurée , Benoit Capt Le loup, un géant de 190cm au talent scénique qui a fait frissonner les enfants, Béatrice Nani campe la mère complétement dépassée dans son rôle de mère, dans le rôle de la grand-mère, personnage un peu burlesque, le choix du ténor travesti Stuart Patterson semble une évidence. 

Le choix des décors imaginés par David Deppierraz, une mise en lumières de Yan Godat, une mise en scène de Paola Landolt et des costumes d’Amélie Reymond, tous ces ingrédients viennent couronner un superbe spectacle.

Roger Pichot

 

Facebook
Twitter
Email

La météo présentée par

TOURS Météo

Inscription à la newsletter