Les organisateurs pouvaient souffler ce dimanche. La deuxième édition d’Allotropiques, se terminait au Prieuré de Saint-Cosme, après 5 jours d’événements variés qui auront globalement séduit le public.
Si l’heure du bilan complet n’est pas encore arrivée, on peut néanmoins dire qu’avec cette deuxième édition, Allotropiques, le festival d’hiver organisé par l’ASSO (Le Temps Machine / Terres du Son), commence à se faire un nom dans le paysage événementiel de l’agglomération tourangelle, confirmant par là même, après une première édition entreprenante mais qui avait peiné à trouver son public, qu’il faut du temps pour installer un événement.
Avec une volonté affichée de créer un temps fort original, changeant du quotidien de la programmation liée à la salle du Temps Machine, l’équipe de la SMAC jocondienne souhaitait sortir de sa zone de confort en créant un événement aux multiples expériences. Et si Allotropiques n’en reste qu’à ses balbutiements, cette deuxième édition a montré de belles choses, appelées à se développer encore à l’avenir. En vrac, citons l’après-midi à la piscine du lac aux sons des DJ Koko & Coco, la « Silent Party » lors de la soirée « Gouin Gouin » à l’Hôtel Gouin ou encore le temps de redescente ce dimanche au Prieuré de Saint-Cosme avec Le Comte puis le ciné-concert de Gablé. N’oublions pas non plus, le temps proposé à La Parenthèse de Ballan-Miré pour le jeune public avec une revisite du comte de Hans Christian Andersen : « Poucette » (lire l’article consacré sur Info Tours).
Créer de nouvelles expériences dans des lieux non-dédiés à la programmation musicale, proposer de nouveaux temps décalés, l’ASSO entend multiplier ce genre d’initiatives qui créent des moments parallèles mais salvateurs. Evénement festif donc mais événement musical quand même avec une programmation pointue, entre découvertes et noms porteurs comme Polo & Pan qui ont rempli le Temps Machine vendredi, l’excellent Chassol à la salle Thélème jeudi, ou encore la DJ Chloé en clôture de la soirée au Point Haut samedi soir, sans oublier les Peter Kernel qui ont attiré de nombreux fans ce même samedi soir.
Avec peu de flops en terme d’affluence, l’équipe du Temps Machine se montrait donc satisfaite de cette deuxième édition qui met sur de bons rails ce festival d’hiver pour l’avenir.