On a vu « Werther », vaste tragédie amoureuse à l’Opéra de Tours

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Werther de Massenet a été créé en 1892 à Vienne sur un livret traduit en allemand, mais c’est en 1893, à l’opéra-comique qu’il fut pour la première fois donné en français. L’opéra de Tours associé à celui de Lausanne le programme pour 3 représentations ce vendredi 30 septembre à 20h, dimanche 2 octobre à 15h et mardi 4 octobre à 20h. Reportage à la générale.

Cet opéra c’est un chef-d’œuvre du romantisme dans lequel le jeune Werther s’éprend de Charlotte, une femme vertueuse mais promise à un autre (Albert). Une histoire présentée avec une mise en scène de Vincent Boussard, dans une quasi-absence de décors hormis un immense mur gris avec des portraits de famille conçu par Vincent Lemaire.

On retiendra surtout les superbes costumes signés Christian Lacroix puis les lumières de Nicolas Gilli, importantes car elles mettent l’accent sur la dramaturgie de l’œuvre en 4 actes pour 2h45 de spectacle, entracte compris.

La direction d’orchestre de Laurent Campellone est comme toujours époustouflante. La distribution éclatante vient compléter cette production, avec dans les rôles principaux Régis Mengus qui interprète un Werther déchiré qui succombera à cause de son amour pour Charlotte, Charlotte, interprétée par Héloïse Mas avec une présence profondément dramatique, Franck Leguérinel campe le Bailli, Marie Lys, pour sa part interprète Sophie la sœur de Charlotte, espiègle à souhait.

Mikhail Timoshenko campe le malheureux Albert, mari délaissé, La distribution serait incomplète sans citer Antonel Boldan et Mickaël Piccone et Mickaël Chapeau. Le chœur d’enfants et l’orchestre symphonique Région Centre-Val de Loire / Tours viennent allonger cette brillante distribution.

Roger Pichot

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