C’était un bon moment ce jeudi soir au Plessis à La Riche. A l’occasion du vernissage de l’exposition « Les mécaniques poétiques » de Yann Nguema et du groupe Ez3kiel, de retour après avoir tourné dans toute la France entre 2009 et 2016, le Plessis-Théâtre a en effet fait le plein avec près de 400 personnes venues profiter du charme bucolique des lieux et de la soirée.
Les « Mécaniques Poétiques d’Ez3kiel », nées dans la continuité de l’album « Naphtaline » sorti en 2007, révèlent la créativité de Yann Nguema qui s’est spécialisé depuis dans le travail de mise en lumière en lien avec la musique (il a notamment remporté le prix du festival des Lumières à Lyon en 2016).
Il en ressort des installations sonores intéractives qui correspondent chacune à un titre de « Naphtaline ». Des installations créées à partir d’objets détournés : machine à coudre, statue… un cabinet de curiosités interactif relié à la modernité numérique puisque chaque objet prend vie en lumières et en musique sous l’action des spectateurs, devenus acteurs pour le coup.
Une exposition à ne pas rater si vous ne l’avez pas encore vue l’exposition « Les mécaniques poétiques d’Ez3kiel » est visible jusqu’au 21 juillet au château du Plessis.
Une soirée qui s’est poursuive avec un concert d’un autre tourangeau : Beat Matazz qui a présenté son dernier live créé lors du Printemps de Bourges 2018 : « Mecanik Break Beat » .
Un set dans lequel l’artiste tourangeau fait parler lui aussi sa créativité et son ingéniosité entre sons numériques et mécaniques.