Le rescapé Miossec débarque au Temps Machine

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Il a beau avoir une vingtaine d’années de carrière derrière lui, il a beau être reconnu, encensé par ses pairs et le public, Christophe Miossec a gardé en lui ses doutes et sa sincérité, qu’il continue de répandre album après album, concert après concert. Et c’est ce qui le rend toujours aussi touchant. Il sera samedi 12 octobre au Temps Machine. Nous l’avons interviewé en amont de cette date tourangelle.

Bonjour Christophe Miossec, vous êtes repartis sur les routes en cette rentrée, comment cela se passe pour vous ?

Christophe Miossec : Oh bah très bien, c’est un peu comme partir en goguette. Et puis repartir à l’automne c’est toujours assez agréable parce que ça veut dire que les concerts du printemps ne se sont pas trop mal passés et que du coup on a calé des dates en plus.

Qu’est-ce-qui change par rapport à la première tournée ayant suivi l’album « Les rescapés » sorti l’an dernier ?

Christophe Miossec : On a revu un peu le set, ce sera des morceaux plus mêlés, avec des nouvelles chansons et des anciennes que l’on a réarrangé complètement.

Le fil rouge de votre carrière c’est que vous touchez à l’intime, le vôtre mais aussi celui de chacun. C’est ça la force de Miossec ?

Christophe Miossec :  C’est par ce biais que tout a pu continuer au fil des ans. On est plus dans l’émotion que dans un style musical précis mais c’est parce que je ne sais pas faire autrement.

Vous êtes devenus une référence, un grand monsieur de la chanson française. Mais on retrouve toujours en vous une espèce de pudeur et de timidité.

Christophe Miossec :  C’est pour ça que je ne parle pas entre les morceaux sur scène. Et puis le succès ne rassure pas, au contraire cela pose des questions. Mais ce n’est pas grave, c’est plus drôle de se poser des questions que de ne plus s’en poser du tout. Cela rend vivant.

Vous doutez toujours beaucoup ?

Christophe Miossec : Ouais ça ne changera pas. Pendant des années j’ai vomi avant de monter sur scène. Aujourd’hui le trac est toujours là mais en revanche sur scène je ne doute plus.

Vous êtes un rescapé ?

Christophe Miossec :  Comme tout le monde je pense. Je le suis à plusieurs points de vue : professionnellement, la vie, le truc quoi. Et puis quand on voit comme ça tombe comme des mouches dans mon métier, je me dis que oui, j’en suis un.

Un degré en plus :

Miossec au Temps Machine, samedi 12 octobre. Tarifs 17, 22 euros.

Informations et réservations ici

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