La grande soirée des chanteuses au Temps Machine

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Dans le monde de la musique, on ne compte plus les Françaises qui réussissent et impressionnent par leurs projets. En vitrine, il y a Christine & The Queens ou Charlotte Gainsbourg, mais on peut aussi penser à Yelle ou Fishbach, pour ne citer qu’elles. Mardi soir, ce sont justement ces femmes qui jouent les premiers rôles que le Temps Machine programmait à Joué-lès-Tours, à l’occasion d’un partenariat avec le magazine Causette.

Le micro est d’abord revenu à Pauline Drand et son univers folk avant d’être passé à Crenoka, la tête d’affiche tourangelle de la soirée. Seule sur une scène plongée dans une semi-obscurité, elle a proposé un set nocturne et spatial, avec un côté mystique et planant tout à fait assumé. C’était à la fois poétique et entraînant, voire même vibrant avec une voix douce et apaisante élégamment mise en valeur. A l’écoute, on ne peut s’empêcher de penser à Boys in Lilies dont Nasta fait aussi partie. C’est à la fois une qualité et un défaut : c’est beau à entendre mais peut-être trop semblable à ce que l’on a déjà pu entendre d’elle.

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Marion Legoff exposait ses créations en parallèle des concerts.

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Crenoka par Claire Vinson

La soirée s’est terminée par une prestation mémorable de Juliette Armanet… Pour tout vous dire, la première fois qu’on a écouté son album Petite Amie, on n’a pas accroché. On a décelé tout de suite le travail ciselé sur les textes et la personnalité unique de la chanteuse, mais sans pour autant avoir envie d’en faire un de nos disques favoris de l’année. Puis on a changé d’avis après une deuxième écoute. Parce que ce disque est rempli de tubes, parce que ses refrains respirent l’authenticité et parce que la voix de Juliette Armanet est tout simplement unique.

Ce coup de foudre à retardement s’est confirmé sur scène. A son arrivée, Juliette Armanet chuchote un tout petit « coucou » en s’installant devant son piano… Puis elle explose ! Pétillante, fascinante, brillante… Cette femme a un charisme fou, elle fait de son concert un moment hyper rock alors que beaucoup de ses mélodies sont à base de piano. L’instrument est starifié et exploité au maximum de ses capacités, grâce au concours de 4 autres musiciens (guitare, basse, batterie et clavier).

A part ce prénommé Alexandre qui a rechigné à monter sur scène manquant l’occasion de voir l’artiste lui chanter un texte à son nom les yeux dans les yeux, Juliette Armanet a fait face à un public hyper réceptif. Tantôt espiègle et taquine, elle se révèle aussi sensible et fragile et fonctionne à la pulsion. Son regard hypnotise, sa voix captive et ses mélodies collent à la peau. Bref, un concert fusionnel. Et ce n’est pas le couple qui a passé 1h30 enlacé tout près de nous qui dira le contraire.

Et maintenant, à vous d’en profiter avec les photos de Claire Vinson…

Juliette Armanet au Temps Machine

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