La Compagnie Cano Lopez restera au Plessis en 2016

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Après un dernier entretien qui s’est déroulé à 15h aujourd’hui entre José Manuel Cano Lopez, Serge Babary et Christine Beuzelin, le Plessis-théâtre est fixé sur son sort.

Dès la sortie de l’entretien le maire de Tours et son adjointe à la culture tenaient d’ailleurs à annoncer à la presse leurs conclusions et dévoiler le futur envisagé pour l’ancien château de Louis XI. Par une habile stratégie de communication, le maire de Tours, Christine Beuzelin sont sortis de leur bureau pour se présenter à la presse, accompagnés par José Manuel Cano Lopez. Une conférence de presse dont l’annonce s’était faite à la dernière minute puisque c’est ce matin-même que les journalistes ont reçu une invitation de la part de la Mairie, sans que le sujet de la conférence de presse ne leur soit dans un premier temps dévoilé.

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C’est ainsi que Serge Babary puis Christine Beuzelin ont expliqué avoir annoncé à la Compagnie Cano Lopez qu’elle pouvait rester au sein du château du Plessis provisoirement à partir du 1er janvier 2016. Rappelons que depuis six mois, la menace de se retrouver à la rue planait pour la Compagnie Cano Lopez mais aussi pour les artistes hébergés, la convention d’occupation se terminant au 31 décembre et la Mairie ayant affirmé ne pas la renouveler pour des raisons de sécurité.

C’est finalement une expertise commandée auprès d’un organisme indépendant en octobre dernier et dont les conclusions sont tombées il y a peu qui a fait changer d’avis la Mairie de Tours. Une expertise qui révèle que si les lieux sont effectivement en mauvais état, les activités pratiquées par le Plessis-théâtre peuvent continuer à se dérouler sur le périmètre actuellement ouvert au public. « Les résultats de l’expertise montrent qu’il n’y a plus de raison de faire fermer le lieu au public, nous en prenons acte, d’autant plus que nous sommes en plus au milieu d’une saison artistique » explique Serge Babary. Pour le maire de Tours : « la situation est apaisée et nous n’avons jamais voulu couler la Compagnie Cano Lopez ».

Une solution qui reste provisoire, de lourds travaux étant quand même à envisager sur le site du Plessis. Des travaux onéreux que « la mairie ne pourra pas payer » poursuit le maire de Tours qui a fait part de son intention de vendre le site du Plessis. Après s’être tourné dans un premier temps vers les Monuments Nationaux, il s’avère que ceux-ci ne sont pas intéressés en raison du faible intérêt patrimonial, seule une petite partie au niveau de la tourelle étant une partie historique des lieux. Reste ainsi à trouver acquéreur dans cette période peu propice à de tels investissements. Tour(s) Plus et La Riche ne souhaitant pas le devenir, c’est certainement vers le privé qu’il faudra se tourner.

Christine Beuzelin a par ailleurs annoncé qu’elle allait proposer au prochain Conseil municipal qu’un acompte de 15 000 euros sur la subvention 2016 soit versé à la Compagnie Cano Lopez. « Une subvention qui sera en baisse comme les autres » précise-t-elle sans en dévoiler le montant qui sera débattu au vote du budget primitif en mars prochain. L’adjointe à la culture à également annoncé s’être engager à poursuivre des temps d’échanges avec la Compagnie Cano Lopez afin « d’envisager une sortie honorable des lieux et réfléchir à un futur travail commun sur le projet de la compagnie ». Des annonces qui ne pouvaient que satisfaire José Manuel Cano Lopez qui y voyait une reconnaissance du travail d’accompagnement effectué : « Je suis content pour nous mais aussi pour tous les artistes présents au Plessis-théâtre mais aussi pour les formations qui s’y tiennent ».

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