Festival Blagues [à part] : trois jours d’humour à Joué-lès-Tours

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Blagues [à part] fait son retour à l’espace Malraux, à Joué-lès-Tours, du 23 au 25 novembre 2023. Stéphane Guillon, Aymeric Lompret et Guillaume Meurice sont à l’affiche de ce festival qui donne également sa chance à de jeunes humoristes.   

Un festival qui n’a « jamais eu autant de raisons d’être », commente Caroline Chalopin, adjointe à la culture de la ville de Joué-lès-Tours. Blagues [à part] reprend possession de l’espace Malraux pour une seconde édition, du jeudi 23 au samedi 25 novembre 2023, avec toujours le même objectif : amuser le public tourangeau. « C’était déjà le cas les années précédentes mais je dirai que, en 2023, par rapport à l’actualité, que ce soit économique ou géopolitique, pouvoir rire le temps d’une ou plusieurs soirées, c’est plus que nécessaire », assure l’élue.

Après François-Xavier Demaison, Verino et Alex Vizorek l’année dernière, c’est au tour de Stéphane Guillon, Aymeric Lompret et Guillaume Meurice de monter sur la scène de l’auditorium. « Ce sont des têtes d’affiche nationales, ce sont donc des spectacles de grande qualité. Nous essayons d’attirer des profils assez différents pour toucher le plus de spectateurs possible », se félicite Caroline Chalopin. Lors de la première édition, le festival, qui aurait dû voir le jour en 2020 mais a été retardé de deux ans à cause de la Covid-19, a accueilli quelque 2 000 spectateurs. Cette année, les organisateurs – la ville de Joué-lès-Tours, AZ prod et l’espace Malraux – en attendent près de 2 500. Deux spectacles affichent déjà complets : Guillaume Meurice et Aymeric Lompret. « Stéphane Guillon est peut-être un peu moins visible en ce moment. Son spectacle est déconseillé aux moins de 15 ans, peut-être que cela joue un peu également. Cela peut attirer des gens mais cela peut aussi questionner », justifie l’adjointe à la culture.

Depuis deux ans, Blagues [à part] propose donc une programmation de qualité. Mais la concevoir peut se transformer en un véritable casse-tête. La programmatrice de l’espace Malraux et les organisateurs suggèrent des noms pour obtenir une programmation cohérente et diversifiée, susceptible de plaire à différentes générations et divers styles d’humour. Il faut ensuite que les artistes soient disponibles aux dates retenues pour le festival. « Nous aimerions par exemple avoir une tête d’affiche féminine. C’est un souhait mais ce n’est pas si évident, regrette-t-elle. Il y a beaucoup de contraintes, comme voir si leur venue est compatible avec leur tournée. Pour Blagues [à part], nous avons des dates arrêtées. Nous ne pouvons pas proposer plusieurs dates aux humoristes, ce n’est pas possible. C’est ça la difficulté de l’exercice. »  

Un tremplin pour de jeunes humoristes

En plus des artistes reconnus, la ville de Joué-lès-Tours, AZ prod et l’espace Malraux ont décidé de donner un coup de pouce à de jeunes talents. Comme lors de la première édition, quatre humoristes en herbe ont été sélectionnés parmi soixante-dix candidatures pour se produire dans la salle Bernard-Plisson, à l’occasion du Cabaret jeunes talents. Chaque soir, dès 19 h 30, avant le spectacle principal, chacun d’entre eux disposera d’une quinzaine de minutes pour présenter quelques sketchs. « L’idée, c’était d’avoir une sorte de tremplin, de mise en lumière de jeunes talents qui seront peut-être des artistes que nous verrons sur des scènes nationales à l’avenir, explique l’élue. Nous savons qu’il est difficile de se faire une place dans ce milieu-là. Avec les réseaux sociaux, il y a énormément de personnes qui font des prestations mais, là, ils ont une salle et un public rien que pour eux. »

Cette année, Adèle Salomon viendra raconter les tribulations d’une trentenaire à Paris et Pierre Hertout, passé par la radio, s’exprimera sur des thématiques comme la santé mentale ou l’amour. Mell et Camille Thoby complètent le casting. « Nous allons contrebalancer par rapport aux spectacles 100 % masculins de l’auditorium, parce que nous avons ici trois filles et un garçon, se réjouit-elle. Donc les femmes arrivent en force, c’est ce qu’il faut se dire ! »

Dès leur entrée dans l’espace Malraux, le public venu découvrir le premier festival d’humour de la métropole tourangelle sera par ailleurs accueilli par la Ligue d’improvisation de Touraine. Les comédiens de la compagnie de théâtre seront présents pour animer le hall d’entrée de la salle de spectacle jocondienne en début de soirée. Ils dirigeront par exemple les spectateurs vers la salle Bernard-Plisson, assureront la présentation du Cabaret des jeunes talents, puis dirigeront le public vers l’auditorium. Tout cela en improvisant, bien entendu.

Les organisateurs entendent finalement proposer une véritable expérience festivalière aux participants, avec, en plus des spectacles, une offre de restauration et des espaces pour se rencontrer et échanger. Si le pari de la première édition a été tenu et que le succès semble déjà au rendez-vous avec deux spectacles complets pour cette seconde édition, ils restent prudents et ne souhaitent pas faire grandir Blagues [à part] trop vite. « Je pense que nous allons essayer de pérenniser cette formule, qui est déjà très belle. Trois jours, ce n’est pas anodin, cela nous permet de parler de festival. Nous faisons toujours un retour d’expérience, avec les plus et les moins, car nous voulons bien sûr améliorer la formule. Peut-être que nous la développerons un jour mais, pour l’instant, ce n’est pas d’actualité. »

Un degré en plus

Plus d’informations sur le site du festival Blagues [à part].

Photo à la Une : Festival Blagues [à part] 2022/Carmen M

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