37° degrés | Exposition Death Amber à la galerie Oz’Art : Quand la mort se fait douce

Une exposition sur le thème de la mort en plein mois de décembre, alors que la tendance est à l’esprit des fêtes de Noël et tout ce qui les entourent, ça surprend et ça intrigue. Quand celle-ci se tient à la Galerie Oz’Art et que le vernissage se fait en musique avec un set de Padawin, cela interpelle 37°. Une curiosité attisée de nouveau en voyant qu’une deuxième soirée en musique se tiendra vendredi 12 décembre avec Jean-Sébastien is Back. Bon du coup on n’a pas pu résister et on a été pousser les portes de la galerie Oz’Art.

L’atmosphère de l’exposition Death Amber est surprenante, comme son nom l’indique le thème de la mort est omniprésent et frappe l’oeil du visiteur au premier abord. La présence de bêtes mortes, des œuvres sur la dissection, des bijoux avec des insectes… dit comme cela, c’est vrai que cela fait très glauque.

Passée cette première impression et en s’attardant un peu sur chaque oeuvre, on se surprend à ne plus voir le côté brutal et même à y voir une certaine douceur comme sur les peintures de Lus Dumont où les couleurs pastels donnent une douceur à des oeuvres qui traitent de la dissection animale.

« C’est le message que je mets en avant » nous explique Joris Drylewicz, gérant de la galerie : « J’avais envie d’une exposition collective allant à contre-courant de ce qui se fait à cette période de Noël ». Pour mettre en place cette idée, il contacte alors l’artiste Lus Dumont avec qui il a déjà travaillé par le passé. Ensemble ils s’entourent des artistes Ludivine Beaulieu et T.Leo. Le résultat donnera « Death Amber », une exposition à trois artistes dont les œuvres se complètent et donnent à l’ensemble une impression d’atmosphère à la Tim Burton.

Une exposition à contre-courant pour une galerie qui ne semble pas aimer rester dans le traditionnel, comme avec le vernissage ou la soirée bonus en musique : « C’est la troisième fois que je fais venir des musiciens pour un vernissage. Les performances musicales permettent d’ouvrir le lieu aux gens, même à ceux qui ne sont pas des spécialistes de l’art. On fait en sorte que la musique accompagne les oeuvres et créé une ambiance en lien avec l’exposition » raconte le gérant de la galerie.

La galerie Oz’Art est ainsi un lieu atypique, il suffit de passer devant et de voir la façade pour s’en rendre compte : « C’est une vieille façade que nous avons gardée parce qu’elle est en bon état et parce qu’on n’en voit plus beaucoup. Il y a un côté sentimental parce qu’elle est atypique » conclut Joris.