«C’est pas connu, mais c’est vachement bien (ET ils passent à Tours)»

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DBFC, au Temps Machine le vendredi 3 avril

On va bien souvent voir en concert des groupes et des chanteurs qu’on connaît depuis longtemps ou dont on a beaucoup entendu parler à la télé et à la radio. Et si pour une fois, on allait découvrir directement quelqu’un qu’on ne connaît pas sur une scène tourangelle ?

La programmation musicale locale est très riche et diversifiée et on passe bien souvent à côté de belles découvertes. Ultra-skimming et 37° vous proposent leur sélection, avec un zoom de temps en temps sur un groupe/artiste qui va passer par ici dans peu de temps. »

DBFC, au Temps Machine le vendredi 3 avril

Bien sûr on aurait pu choisir l’un des deux autres groupes de la soirée mais si c’est pour s’entendre dire «Quoi ? Pas connus, les Tahiti 80 ?! Non mais allo, quoi ?» par l’élite musicale locale (qui, comme chacun le sait, se plaît à citer Nabila à longueur de soirées ultra-confidentielles). Donc on a opté pour le nom le moins sexy, DBFC, mais derrière cet acronyme footeux aussi attirant qu’un code de carte Visa, se cache un quartet electro-pop au sens noble et premier de ce terme éculé pour un genre musical exigeant, régulièrement massacré depuis sa naissance à la fin des eighties (et son apogée au début des nineties).

visuel DBFCLe désormais mythique «fascicule» du Temps Machine, adoubé de longue date par Doc Pilot et aujourd’hui présenté en pleine page comme ultime objet de collection dans le dernier numéro… de lui-même (inventant au passage le concept très jocondien de «selfie éditorial»), présente DBFC comme un mélange plutôt excitant de groupes qu’on adule sans modération, de Primal Scream à Soulwax, en passant par Talking Heads et les Stone Roses, si tant est qu’on soit né entre 1950 et 1999.

Un groupe tout neuf, mais des musiciens aguerris

FL – l’homme, pas la tour – vend sa prog à merveille pour une soirée qui, à n’en pas douter, s’annonce comme l’une des plus belles de cette saison 4 et les Parisiens ne déméritent pas sur cette belle affiche. Après avoir rapidement lu la critique des Inrocks, histoire de ne plus avoir la moindre référence à citer, nous nous attelons à une présentation censée être originale, sans reprendre la moindre expression à ces deux illlustres critiques. Paie ton challenge.

Joué-les-Tours vs «Madchester»

Bon déjà, on va calmer tout le monde en citant le légendaire groupe américain Ultra Vivid Scene dont le morceau «Bright Light» est une sublime réminiscence, mais on va surtout dire aux Tourangeaux normalement constitués et qui, donc, se tamponnent des références obscures (il y en a quelques-uns parmi nos lecteurs) qu’ils devraient avoir fortement envie de se trémousser dans tous les sens sur ces «hymnes de la nuit» (merde on a cité les Inrocks, trois tours de piste en slip), des compositions compactes, des synthés tranchants, des rythmes endiablés d’une élégance hypnotisante : oui, on se voit déjà un verre à la main, se frayer un passage dans la foule dense/dance pour rejoindre ses amis dans la pénombre avec cette impression d’être exactement là on a envie d’être un vendredi soir digne de ce nom. Dans un club mancunien en 1992. Epoque bénie où beaucoup de boîtes de nuit européennes ont un peu arrêté d’abrutir leurs clients avec de la daube.

> Concert au Temps Machine, vendredi 3 avril 2015 à 20h30, de 10 à 18 € la soirée (trois groupes) – Réservation en ligne OK.

 

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