«C’est pas connu, mais c’est vachement bien (ET ils passent à Tours)»

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On va bien souvent voir en concert des groupes et des chanteurs qu’on connaît depuis longtemps ou dont on a beaucoup entendu parler à la télé et à la radio. Et si pour une fois, on allait découvrir directement quelqu’un qu’on ne connaît pas sur une scène tourangelle ?

La programmation musicale locale est très riche et diversifiée et on passe bien souvent à côté de belles découvertes. Ultra-skimming et 37° vous proposent un zoom une ou deux fois par mois sur un groupe/artiste qui va passer par ici dans peu de temps.

 

https://www.youtube.com/watch?v=OId5Pl7HnpU
 

Weekend Affair, au Temps Machine le 27 septembre

Bon déjà on va faire taire certaines mauvaises langues qu’on entend d’ici : ce n’est pas parce que Rubin Steiner adore que ce n’est pas bien. La preuve que c’est vraiment bien : nous aussi, on adore. Ce postulat posé, parlons un peu des Lillois de Weekend Affair.

 

visuel weekend affair

 Deux EP 4 titres au compteur seulement, soit 8 titres à se mettre sous la dent. Mais quels titres ! Dès l’entame de « Sweet Face » la voix suave et profonde vous happe comme si vous l’entendiez depuis 30 ans. Et elle ne vous lâchera plus, en fait. Côté synthé (car vous allez en manger du synthé, hein, on vous prévient), on est dans une espèce de faux minimalisme, des bouts de Kraftwerk par ci et de précieux vestiges des précieux Dead or Alive par là, avec tout plein d’aérations et de cassures, d’hallucinantes superpositions de sons probablement dénichés sur les faces B d’obscurs 45t des années 1982-1985 et des rythmiques plus ou moins syncopées, jouant sur l’inattendu.

 

Du clair-obscur électro-pop

Accessoirement, les deux acolytes peuvent faire trembler le dancefloor (Would you?, Your Guard), mais toujours le verbe haut, les paroles étant globalement plutôt léchées. Ils peuvent aussi faire trembler tout court, avec des comptines d’une mélancolie à pleurer (For my own) et toujours cette voix obsédante. Dans l’imparable «I walk alone», Louis nous assène une intro délicate surfant sur l’entre-deux-eaux, quelques lueurs d’espoir au milieu du noir («Je marche seul et je vois / que le soleil / est parti depuis longtemps / je ne suis pas fort / mais je suis libre / je sens toujours le goût amer de la vie), la marque de fabrique de Weekend Affair.

Au final, pour une « petite aventure du week-end » on tombe totalement amoureux et on serait prêt à quitter femme et enfants pour être déjà rendu au week-end prochain. Merci Rubin, hein. Sont cons les gens des fois.

 weekend affair EP

> Concert au Temps Machine, samedi 27 septembre à 20h30, de 6 à 12 € la soirée (trois groupes) – Réservation en ligne OK.

Le plus de 37° : rapportez-nous des commentaires sur ce concert, nous publierons les meilleurs.

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