Camping Terres du Son 2016 : l’embarras du Quechua #tds2016

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Alors que les organisateurs ont mis dans la balance notre accréditation contre un reportage embedded de «Pédalons jusqu’à Terres du Son», nous avons séché le vélo (il paraît que ça fait vachement maigrir : non merci) et avons décidé de tester le camping. Enfin «tester», c’est sans doute abusé parce qu’on n’y a pas dormi. Faut pas déconner non plus. Bravant tous les dangers, on est passé de l’autre côté de la barrière pendant une demi-heure, rien que pour vous, lecteurs adorés. Et on vous en rapporte ce petit reportage.

Bon d’abord on s’est un peu égarés dans le Domaine de Candé… Oui bah, ça peut arriver à tout le monde, hein. On a rapporté cette image qui, malheureusement, va aller dans le sens des vieux réacs tourangeaux qui ne cessent de répéter que les festivals de musique de jeunes «ça attire la faune». Par contre désolés pour celles et ceux qui répètent sans cesse que ça sent un peu le fennec dans les toiles de tente : ceci est un renard.

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Après être descendus de la navette et avoir marché dix minutes sur un chemin, nous voici enfin près du but. Et de nouveau on a une pensée pour les vieux réacs tourangeaux (ou les jeunes réacs, parce qu’il paraît que ça se reproduit super bien ces bêtes-là) : «Vous voyez bien, ça ne respecte rien ces jeunes drogués alcooliques tatoués : c’est interdit de camper et qu’est-ce qu’ils font ? Ils campent quand même !».

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Notre Coup de Cœur Terres du Son 2016, c’est sans conteste «Wonder Cake» – belle déclinaison de l’acronyme WC – son EP «Pisse & love» et son magnifique camion dont l’escalier d’honneur n’a rien à envier à celui du fesses tival de Cannes. Y’a même un superman breton qui en sort, c’est vous dire la classe du truc. En 2e coup de cœur on a aussi GoGirl, son superbe single «Life’s greatest adventure shouldn’t be finding a bathroom» et son premier album «Debout les filles», un accessoire lavable et réutilisable qui permet aux filles de ne plus faire la queue deux heures pour pisser trois gouttes. C’est plus un camping de festival : c’est vraiment la fête du slip. Au sens propre.

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Facile ici de faire un remake géant du monument de la philosophie occidentale moderne «Qui c’est qu’a pété ?». Si la promiscuité est synonyme d’amitié entre les peuples, alors le camping de Terres du Son est le Royaume de l’Amour Eternel. Misanthrope, passe ton chemin ! Claustrophobes, fuyez cette maison ! Car il faut sacrément s’aimer les uns les autres pour se faufiler dans le noir avec 3 grammes entre 200 tentes identiques avant de ne jamais retrouver la tienne.

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On a même croisé un festivalier de 2014 qui est revenu cette année uniquement pour tenter de retrouver sa tente. On a aussi croisé un groupe complet d’une quinzaine de personnes attablées qui nous ont avoué totalement ignorer qu’il y avait des concerts un peu plus haut sur la colline. «C’est vrai que maintenant que vous le dites, on a entendu un peu de bruit hier soir… Mais on s’est dit que ça devait être des renards.»

Un degré en plus

> Vous avez raté notre reportage du premier jour ? C’est balot !

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